Algérie

Des agents de sécurité réclament leur rattachement à l'ANBT ou à l'ADE


Plus de 240 agents de sécurité répartis à travers les différentes stations de pompage situées sur l'axe Djebbahia, Sour-el-Ghozlane en passant par Aïn-Hadjar et Aïn-Bessem, se sont rassemblés hier mercredi devant le siège de la Wilaya, dans l'espoir de s'entretenir avec le wali et lui exposer leurs doléances.Ces agents que nous avons rencontrés loin du siège de la Wilaya et qui étaient étroitement surveillés par un dispositif de sécurité expliquent que le problème qu'ils endurent auprès de la société de gardiennage qui les emploie dure depuis 2013. Depuis cette date, tous ces agents de garde et de sécurité «perçoivent un salaire mensuel qui n'a jamais dépassé les 16 400 dinars».
Selon eux, depuis près de 10 ans, aucune augmentation de salaire et aucune prime n'ont été perçues surtout celle du port d'arme et celle de risque, les allocations familiales, etc.
Aussi, mercredi, lors de leur rassemblement, les dizaines d'agents qui étaient sur place n'avaient qu'un seul mot dans leur bouche : en finir avec cette société intermédiaire et être directement rattachés à l'ANBT, celle qui gère le barrage de Koudiat Acerdoun et la station de traitement de Djebbahia, ainsi que les stations de pompage situées le long des réseaux des transferts ; soit à l'ADE comme cela s'est déjà fait pour les agents de sécurité exerçant au niveau des stations de pompage et des réservoirs de distribution, situés dans le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou ou encore ceux des daïras de Hdjila et Sidi Aïssa dans la wilaya de M'sila.
Selon les protestataires , le calvaire qu'ils endurent s'est exacerbé ces deux dernières années avec la hausse de tous les produits de première nécessité et la chute drastique du pouvoir d'achat, alors que leurs rétributions sont restées les mêmes. Pire, à chaque fois qu'ils réclament des augmentations, ils sont menacés de non-renouvellement de leurs contrats alors qu'ils en sont, pour la plupart d'entre eux, à plus de 10 ans au même poste.
Pour toutes ces raisons, ils espéraient rencontrer le chef de l'exécutif pour les aider à faire entendre leurs voix auprès des hautes autorités du pays, pour la satisfaction définitive de toutes leurs revendications.
À défaut, ils souhaiteraient voir les responsables centraux pour contrôler de près ces sociétés de gardiennage afin que tous leurs droits soient assurés au même titre que ceux rattachés à l'ADE.
Y. Y.
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