Algérie

Des agents de sécurité du complexe avicole Carravic reviennent à la charge



Les mois passent et aucune solution définitive ne semble être trouvée pour les agents de sécurité travaillant pour le compte de la société de gardiennage « Vigil Plus », au niveau du complexe avicole Carravic d'Aïn Laloui, à 20 kilomètres au sud-ouest de Bouira.Après l'action de protestation organisée par les dizaines de vigiles au mois de septembre dernier pour protester contre le retard dans le paiement de leurs salaires, ainsi que plusieurs autres points dont les primes de risque et celles de port d'arme à feu, etc., la solution qui avait été prise au mois d'octobre dernier n'a été en fait que provisoire puisque, jeudi, les mêmes vigiles ont entamé à nouveau une grève pour protester contre le retard dans le versement de leurs salaires des quatre derniers mois, selon eux.
Ainsi, le problème de ces vigiles semble être récurrent mais cette fois-ci, outre les salaires, ils citent également l'absence de contrats qui les lient à la société de gardiennage Vigil Plus. Les contestataires précisent qu'ils ont travaillé depuis le mois d'octobre sans avoir signé de document, comme ils le faisaient auparavant. Selon un chef des vigiles qui intervenait sur les ondes de Radio Bouira, et qui travaille lui aussi sans contrat, les responsables de Vigil plus lui auraient assuré que les salaires seront versés dès dimanche.
Concernant le retard mis dans le paiement des salaires, les mêmes responsables l'imputent en premier lieu à ceux du complexe avicole qui n'ont pas versé à temps la somme qu'ils doivent à la société de gardiennage. Cette dernière continuait, malgré tous ces retards, à payer les vigiles depuis ses fonds propres.
En somme, les agents de sécurité dont certains travaillent depuis plus de 15 ans, ces pères de famille sont devenus de véritables otages entre les groupes industriels et autres organismes, d'une part, et les sociétés de gardiennage, d'autre part.
D'ailleurs, lors d'un de leurs précédents mouvements de protestation, ces vigiles avaient un jour soulevé ce problème en revendiquant leur rattachement direct au complexe avicole, afin, disaient-ils, « que ce problème de paiement et de transfert d'argent du complexe, dont ils assurent la surveillance et la sécurité, vers la société de gardiennage qui les emploie ne se poserait plus ». Mais leurs voix n'ont jamais été entendues.
Y. Y.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)