Algérie

DES AGENTS CNR-NAÂMA CRIENT LEUR DÉSARROI



DES AGENTS CNR-NAÂMA CRIENT LEUR DÉSARROI
Les agents de la Caisse nationale des retraites (CNR) de l'agence de Naâma, titulaires des diplèmes de DEUA et TS, viennent d'interpeller le ministre de tutelle. Les agents de la CNR Naâma demande au ministre de tutelle une intervention directe auprès de leur DG, pour la régularisation de leur situation professionnelle, et ce, à l'instar de leurs collègues de la Cnas (Caisse des assurances sociales) ; une intervention à l'effet d'une éventuelle exécution de la convention collective approuvée et émargée par les différents acteurs de la Sécurité sociale, portant nomenclature des postes de travail des organismes de la Sécurité sociale. Selon un cadre syndical, les agents de la Cnas ont bénéficié de ce reclassement depuis janvier 2010, suite à une circulaire d'application de la DG/Cnas n°23/2010 datant du 4 janvier 2010, en vue de l'exécution des instructions du ministère de tutelle, portant reclassement des agents titulaires de diplème DEUA (diplème d'études universitaires appliquées) et TS (techniciens supérieurs) toutes filières confondues, à la catégorie 14 section 01, et ce, à compter du 1er janvier 2010. Or, déclare notre interlocuteur, «la quasi-totalité des agents CNR se trouve encore dans des catégories inférieures (10 et 12), même classement au niveau national concernant les autres agences CNR» ; «notre DG, poursuit le membre syndical, ne veut plus procéder à l'application de la convention à l'instar de la Cnas, d'autant plus il ne veut plus l'entendre de cette oreille malgré les différentes requêtes qui lui ont été adressées et qui demeurent à nos jours sans suite ; de ce fait nous avons jugé utile d'interpeller directement notre ministre, et si aucune suite n'est réservée à notre doléance, nous verrons par la suite, mais nous ne pensons pas qu'il y aura distinction entre agents Cnas et agents CNR, nous sommes tous du même organisme : Sécurité sociale c'est dire que nous avons confiance en notre ministre pour la régularisation de ce droit», conclut-il.




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