Algérie

Des activités dangereuses dans le tissu urbain Oran



Des activités commerciales aussi bien dangereuses pour l'environnement que pour la sécurité des habitants sont actuellement signalées dans un grand nombre d'endroits de la ville d'Oran. Ces activités censées être régies par une réglementation qui impose des normes de sécurité très strictes sont recensées dans des cités d'habitation au grand dam des citoyens qui ne savent plus comment faire pour échapper au danger potentiel qu'elles constituent.
Si un grand forcing pour la délocalisation de la raffinerie de Petit Lac est enregistrée chez certaines associations de quartiers, des ateliers industriels ouverts sans aucune autorisation activent au niveau de plusieurs localités de la wilaya.
Ainsi, des ateliers de transformation de certains produits chimiques sont implantés dans des réduits ou des caves d'immeubles dont certains même en plein centre-ville.
Les nombreuses plaintes des citoyens n'ont pas trouvé d'échos auprès des responsables de la ville. Pourtant, la réglementation est claire.
Outre l'enquête commodo et incommodo, censée permettre aux citoyens de donner leur avis sur l'ouverture d'une activité commerciale dans leur quartier mais qui n'a plus cours aujourd'hui, une batterie de lois codifie toute activité industrielle ou commerciale implantée dans le tissu urbain.
Pourrons-nous affirmer dès lors que certaines cités d'Oran abritent de véritables bombes à retardement 'Oui si on se fie au nombre de ces activités signalées au vu et au su de tous, mais qui semblent bénéficier de protection occultes qui empêchent toute réaction des pouvoirs publics.
L'ouverture d'un atelier de mécanique au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation, d'un vulcanisateur ou d'un atelier de soudure ou autres est assujettie à une séries de conditions qui malheureusement sont royalement ignorées par les propriétaires de ces activités.
Pourtant de nombreux citoyens ne restent pas insensibles à cette situation. Des plaintes son adressées régulièrement aux autorités locales sans qu'elles ne suscitent des réactions. Il y a quelques mois, des citoyens à Bir El-Djir s'étaient mobilisés contre l'ouverture d'un atelier de tôlerie mécanique.
Mais leur montée au créneau est restée sans suite. Mieux encore le propriétaire des lieux s'est targué de disposer de protections qui pourraient, le cas échéant, faire des misères aux initiateurs de la pétition demandant la fermeture de son activité.
A El-Barki et Zitoune et même ailleurs, des vulcanisateurs exploitent des locaux situés au rez-de-chaussée d'immeubles d'habitation.
Au-delà des nuisances sonores qu'ils causent aux habitants, un accident, liés à ces activités, pourrait avoir des conséquences dramatiques.
En attendant une réaction énergique des pouvoirs publics, ces activités censées être installées dans les zones industrielles ou d'activité ont encore de beaux jours devant elles.


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