Des acolytes d'El Khechkhach jugés

Les huit accusés jugés hier, parmi eux une femme, ont activé avec l'émir de la serriat de Ath Douala d'El Qaïda du Maghreb, Ramdane Mohand Ou Ramdane, alias El Khechkhach, abattu il y a six mois à Ihesnawen.
Huit accusés ont comparu hier devant le tribunal criminel de Tizi-Ouzou pour répondre aux griefs retenus contre eux : il s'agit principalement d'avoir participé de diverses manières à des attentats perpétrés dans la wilaya de Tizi-Ouzou, particulièrement dans la daïra d'Ath Douala en 2010 et 2012. Les huit accusés étaient présents à la barre. Quatre d'entre eux ont été jugés en tant que détenus pour affaire de terrorisme et quatre autres étaient sous contrôle judicaire.
Les mis en cause dans cette affaire, l'une des plus importantes de la session criminelle en cours à Tizi-Ouzou ont, selon l'arrêt de renvoi, participé à plusieurs attentats terroristes ayant eu lieu dans la commune d'Ath Aissi et Ath Douala. A titre d'exemple, on peut citer l'attentat kamikaze qui a eu lieu le 24 juillet à Ath Aïssi et ayant fait huit blessés parmi les gendarmes. On signale aussi l'attentat à la bombe d'Azeffoun, le 1er juillet 2011 ayant fait sept policiers blessés. L'arrêt de renvoi évoque également le kidnapping de Mourad Bilek, le 11 mai 2011 sur la route reliant Tizi- Ouzou au chef-lieu de la commune d'Ath Aissi.
Lors du procès qui s'est tenu hier à Tizi-Ouzou, H. Samira qui fait partie du groupe cité, a reconnu avoir collaboré avec l'émir El Khechkhach en personne. Cette accusée, trentenaire et originaire d'Aït Abdelmoumene dans la daïra des Ouadhias, a avoué les griefs retenus contre elle. Elle a affirmé qu'elle est entrée en contact avec le groupe terroriste d'El Khechkhach, après avoir fui le domicile familial à cause des problèmes qu'elle y vivait. Ensuite, elle a connu le terroriste B.Ramdane. C'est ce dernier qui l'a introduite dans les rangs du groupe armé. Elle assurait les tâches ménagères ainsi que la cuisine mais aussi récoltait des informations pour les besoins des attentats à perpétrer. Quand on lui montra des photos de l'émir El Khechkhach, cette accusée a déclaré le connaître. Quant aux sept autres accusés dans la même affaire, ils ont dans leur majorité nié les méfaits qui leur sont attribués. La séance a été suspendue à 14 heures pour reprendre un peu plus tard.
A 16 h, le verdict n'était pas encore rendu.
Les huit accusés jugés hier, parmi eux une femme, ont activé avec l'émir de la serriat de Ath Douala d'El Qaïda du Maghreb, Ramdane Mohand Ou Ramdane, alias El Khechkhach, abattu il y a six mois à Ihesnawen.
Huit accusés ont comparu hier devant le tribunal criminel de Tizi-Ouzou pour répondre aux griefs retenus contre eux : il s'agit principalement d'avoir participé de diverses manières à des attentats perpétrés dans la wilaya de Tizi-Ouzou, particulièrement dans la daïra d'Ath Douala en 2010 et 2012. Les huit accusés étaient présents à la barre. Quatre d'entre eux ont été jugés en tant que détenus pour affaire de terrorisme et quatre autres étaient sous contrôle judicaire.
Les mis en cause dans cette affaire, l'une des plus importantes de la session criminelle en cours à Tizi-Ouzou ont, selon l'arrêt de renvoi, participé à plusieurs attentats terroristes ayant eu lieu dans la commune d'Ath Aissi et Ath Douala. A titre d'exemple, on peut citer l'attentat kamikaze qui a eu lieu le 24 juillet à Ath Aïssi et ayant fait huit blessés parmi les gendarmes. On signale aussi l'attentat à la bombe d'Azeffoun, le 1er juillet 2011 ayant fait sept policiers blessés. L'arrêt de renvoi évoque également le kidnapping de Mourad Bilek, le 11 mai 2011 sur la route reliant Tizi- Ouzou au chef-lieu de la commune d'Ath Aissi.
Lors du procès qui s'est tenu hier à Tizi-Ouzou, H. Samira qui fait partie du groupe cité, a reconnu avoir collaboré avec l'émir El Khechkhach en personne. Cette accusée, trentenaire et originaire d'Aït Abdelmoumene dans la daïra des Ouadhias, a avoué les griefs retenus contre elle. Elle a affirmé qu'elle est entrée en contact avec le groupe terroriste d'El Khechkhach, après avoir fui le domicile familial à cause des problèmes qu'elle y vivait. Ensuite, elle a connu le terroriste B.Ramdane. C'est ce dernier qui l'a introduite dans les rangs du groupe armé. Elle assurait les tâches ménagères ainsi que la cuisine mais aussi récoltait des informations pour les besoins des attentats à perpétrer. Quand on lui montra des photos de l'émir El Khechkhach, cette accusée a déclaré le connaître. Quant aux sept autres accusés dans la même affaire, ils ont dans leur majorité nié les méfaits qui leur sont attribués. La séance a été suspendue à 14 heures pour reprendre un peu plus tard.
A 16 h, le verdict n'était pas encore rendu.