Algérie

Des accords d?embauche à la source



Des accords de partenariat ont été signés entre, d?une part, la direction de la formation professionnelle et, d?autre part, un nombre d?institutions d?activités sectorielles, notamment : la direction de l?habitat, celle des travaux publics, l?Algérienne des eaux, la Chambre des arts et métiers et de l?artisanat et enfin la Chambre du commerce, selon le directeur de la formation professionnelle de la wilaya. Chacun des secteurs précédemment cités, devrait à partir de la prochaine rentée sociale fournir à la DFP une demande d?affectation de jeunes diplômés, selon des quotas déterminés, aux fins de répondre à ses besoins d?embauche. Cette manière de faire aurait le mérite de résorber un tant soit peu le désoeuvrement auquel seraient destinés ces jeunes en allant grossir les cohortes de chômeurs dont le nombre est déjà alarmant. Cela étant, le secteur de la formation professionnelle compte initier d?autres filières et spécialités en se mettant au diapason des mutations économiques du pays. Celles-ci au nombre de 49 prondront en charge l?enseignement de l?environnement, la gestion de l?eau et la communication. Elles viendront s?ajouter aux 80 formations à l?initiation de métiers déjà existants dans la nomenclature établie. Une cartographie de la formation professionnelle semble en outre se dessiner à la faveur des spécialités, us et coutumes de chaque région du pays. Ainsi est-il suggéré de prendre en charge de manière sérieuse le volet des métiers traditionnels en leur ouvrant de nouvelles perspectives. Et le directeur de la formation de préciser qu?en juin dernier, il y a eu 20 diplômés, spécialisés en fabrication de bijoux de fantaisie, ainsi que 29 diplômés en art culinaire traditionnel. Le travail du cuir ou la tannage ou encore le façonnage du cuivre dont Constantine à une période pas si éloignée était un pôle inégalable à l?échelle nationale. L?on compte également introduire une autre profession qui avait pignon sur rue jusqu?aux années 1970 dans les dédales de la vielle ville, à savoir, la réparation des instruments de musique. Selon les responsables du secteur, l?enseignement de ces métiers n?est pas « pensé » pour le dispenser à des dilettantes mais il y a eu le constat que l?engouement prend forme pour y faire carrière.


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