Algérie

Des accès au cimetière de Aïn El Beïda bloqués: Les riverains demandent un arrêté du wali pour interdire l'informel



En dépit des opérations lancées pour libérer les trottoirs qui longent le cimetière de Aïn El Beïda des marchands informels, ces derniers sont de retour, un phénomène qui a conduit les riverains à tirer la sonnette d'alarme sur les conséquences occasionnés par ce commerce informel. Dans un appel lancé, hier, au wali d'Oran, les riverains demandent qu'un arrêté interdisant ce squat illicite soit mis en place par les services de la wilaya. Il s'agit de préserver l'accès au cimetière qui s'est transformé, au fil des jours, en un marché informel et où les commerçants affluent des quatre coins du pays, apprend-on. Pas plus tard que la semaine dernière, une vaste opération d'assainissement a été lancée par les services de la commission de la circulation et des transports de l'APC d'Oran et la police. Ceux-ci ont procédé à l'évacuation des eaux pluviales et ont également libéré tous les trottoirs publics qui étaient squattés par les marchands de fruits et légumes, a indiqué M. Mouad, président de la commission de la circulation et des transports de l'APC d'Oran. En effet, ce marché informel qui longe le cimetière de Aïn El Beïda a toujours fait réagir de nombreux riverains qui ont tenu à dénoncer cette anarchie et les proportions alarmantes qu'a prises ce commerce. Depuis plusieurs mois, de nombreux marchands de fruits et légumes ont investi les trottoirs le long de la route de Aïn El Beïda, bloquant ainsi l'accès au cimetière. Un véritable goulot d'étranglement pour la circulation et une anarchie sans précédent de l'avis des personnes venues se recueillir sur les tombes de leurs proches. Les automobilistes et surtout ceux qui se rendent au cimetière peinent à stationner et sont contraints de faire tout un détour parfois risqué vu que cet axe routier est sinueux et dangereux. Outre ces entraves et ce squat devant un lieu funéraire, de nombreux marchands exercent sans le port de la bavette ce qui représente un danger pour la santé de tous ceux qui viennent s'approvisionner en fruits et légumes. Autre constat désolant qu'offre cette voie est le problème des déchets et des détritus abandonnés sur la voie publique. Dans un appel lancé au wali et au maire d'Oran, les riverains dénoncent ce laisser-aller et demandent l'aide pour mettre un terme à cette anarchie. Ils appréhendent le pire puisque le risque des accidents de la circulation est omniprésent. Notons que le problème de circulation est toujours d'actualité dans ce cimetière, en l'absence d'un plan de circulation permettant de mettre de l'ordre pour le stationnement des véhicules. Malgré l'existence d'un parking pour voitures dans le cimetière, les riverains préfèrent stationner près de la tombe qu'ils visitent créant ainsi une anarchie et un désordre qui provoquent parfois des rixes. Ce cimetière arrivera bientôt à saturation avec 8 carrés seulement disponibles pour les inhumations. Au total, cette enceinte créée en 1956 compte actuellement plus de 1.173.000 inhumations. Bien que le cimetière ait déjà connu 2 extensions, l'une de 15 ha et l'autre de 20 ha, il sera bientôt saturé. Les services de la wilaya sont en train de prospecter des sites vierges pour l'implantation d'un autre cimetière.


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