Derniers de la classe

Les différents classements réalisés par des organisations et des institutions internationales rendus publics régulièrement, placent l'Algérie aux derniers rangs dans, pratiquement, l'ensemble des domaines.
En termes d'évolution du marché monétaire et bancaire, l'Algérie occupe la 144e position sur 144 pays, selon le dernier rapport du forum de l'économie mondial «Davos». Elle est à la 136e place en terme d'efficacité économique, selon la même organisation, qui a également placé notre pays à la 131e place concernant l'utilisation des TIC, alors qu'elle occupait la 118e en 2012.
C'est dire qu'un autre recul est accusé dans un secteur qui ne cesse d'enregistrer des évolutions à un rythme effréné. En termes d'efficacité de la prise en charge sanitaire, l'Algérie est classée, en 2012, à la 59e place, loin derrière la Tunisie classée à la 45e place. Récemment encore, le bureau d'étude américain «Net Index» a placé l'Algérie à la 178e position en matière de débit d'internet, sur 182 Etats. L'Algérie est devancée par des pays africains comme la Namibie, le Ghana, le Cap-Vert, l'Ethiopie, le Maroc et la Côte d'Ivoire.
Le secteur de l'enseignement supérieur n'a pas échappé non plus aux mauvaises notes, puisque les universités algériennes occupent les dernières places dans le classement réalisé, récemment, par la revue Times.
L'université Mentouri de Constantine arrive à la 2 185e place, suivie de celle de Tlemcen à la 2 237e, alors que l'USTHB de Bab Ezzouar est à la 2 935e position.
Certains membres du gouvernement réagissent à chaque fois en indiquant que ces classements sont dénués de paramètres objectifs, tout en reconnaissant que beaucoup reste à faire pour atteindre les objectifs assignés aux différents plans quinquennaux de développement lancés il y a plus de dix ans.
Il est, donc, temps d'adopter de nouvelles démarches plus efficientes. Mieux vaut tard que jamais, dit-on.