Algérie

Dernier-né de Allouache



« Bab El Web » cherche salle de projection Les cinéphiles oranais doivent patienter longtemps avant de voir « Bab El Web », le tout dernier-né du cinéaste algérien Merzak Allouache. Annoncé à Oran et dans plusieurs villes du pays, dans le cadre d?une sortie nationale juste après sa projection algéroise en avant-première, ce film a de fortes chances de ne pas être programmé de sitôt dans la deuxième ville du pays, du fait que cette dernière ne dispose pas de salles de cinéma équipées en projecteurs de 35 mm, à l?exception des salles « El Maghreb » et « Marhaba » relevant de l?APC d?Oran, et de celle de la cinémathèque actuellement en chantier. Les cinéphiles oranais ont toujours réservé un accueil favorable aux ?uvres de Merzak Allouache. On se souviendra toujours de « Omar Gatlato », un classique vu et revu avec un plaisir certain, ou encore « Bab El Oued City », « Salut Cousin » ou, à un degré moindre, « Chouchou ». Si les cinéphiles d?Oran - ils se comptent sur les doigts d?une main certes mais ils existent encore !! - ont pu voir, durant ces dix dernières années, des films récents et de qualité, c?est en partie grâce à la cinémathèque algérienne, institution devant en principe jouer le rôle de « musée de cinéma », qui a pallié les faillites des autres institutions. La cinémathèque d?Oran est actuellement fermée pour rénovation qui devait prendre fin ce mois-ci. Mais les travaux qui perdurent ne risquent pas de prendre fin dans les délais. Les deux autres salles, biens de la commune, ne sont exploitées que rarement pour des activités politiques ou socioculturelles en général. Faute de distributeurs pouvant assurer une programmation continue et permanente en films récents, ces deux salles restent pratiquement fermées à longueur d?année. Les deux ou trois distributeurs privés, qui ont déjà « approvisionné » en films ces deux salles ayant projeté, entre autres, « Matrix 2 » et « Rachida », ne peuvent assumer ce rôle. A défaut de suivre sur un grand écran et dans des conditions idéales des films récents, les « accro » du 7e art doivent se rabattre sur des salles qui projettent des cassettes vidéo ou se contenter de VCD et autres DVD piratés, cédés presque au prix du CD vierge à Médina Djedida et à Tahtaha.


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