Depuis le début du Ramadhan : Ces tables de billard et de baby foot qui dérangent

Les tables de billard et de baby foot envahissent les espaces publics et les routes depuis le début de ce mois de Ramadhan. Faute de lieux de loisirs et de détente, des jeunes et moins jeunes trouvent du plaisir à passer du temps en s'adonnant à cette «activité sportive» avant et après l'Adhan.Les propriétaires de ces tables de jeux n'hésitent toutefois pas à les installer n'importe où, le plus important étant d'attirer le maximum de clients.
D'ailleurs, trouver une table de baby foot placée en plein trottoir à la rue Larbi Ben M'hidi est des plus ordinaires.
Les piétons passent, les jeunes amateurs de baby foot jouent et se défoulent le plus normalement du monde. «Cette table de baby foot est mobile, après l'Adhan, elle sera placée dans une cité ou à proximité d'habitations», apprend-on auprès de riverains, qui estiment nécessaire que les autorités publiques agissent, d'autant qu'à la nuit tombée «ces attroupements de jeunes excités et en pleine compétition, dérangent». Cette pratique n'est pas propre à un seul quartier. Des désagréments de ce genre sont signalés dans différentes cités depuis le début du mois de Ramadhan.
Il est toutefois à relever que bien d'autres tables de jeu sont installées dans des places et des espaces publics, elles attirent beaucoup de jeunes sans porter atteinte à la tranquillité du voisinage. A Alger-Centre, un baby foot a été installé dans l'espace de jeu mitoyen à l'APC d'Alger-Centre. A Sidi M'hamed, à Saïd Hamdine et autres endroits, des billards et des baby foot sont exploités et font le bonheur des jeunes. Faut-il cependant relever que le tapage et les vociférations caractérisent les nuits ramadhanesques de plusieurs quartiers et agglomérations.
Des groupes de jeunes trouvent du plaisir à veiller jusqu'au petit matin pour, ensuite, dormir toute la journée. Et en attendant, ils n'hésitent pas à se chamailler ou à rire aux éclats. Une habitude qui revient chaque Ramadhan, nécessitant l'implication et un travail de sensibilisation de la part des habitants, d'autant que ces jeunes gens sont généralement des résidants des cités en question.
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