Algérie

Depuis le début du ramadhan : Ces marchés populaires qui attirent les Algérois



Depuis le début du mois de Ramadhan, des marchés gagnent en notoriété et attirent de plus en plus de clients. La raison est toute simple ! De bouche à oreille, ils ont gagné en notoriété grâce aux prix relativement bas qu'ils proposent.Parfois la différence est minime, mais pour le citoyen lambda, le plus important est d'acheter moins cher et de ne pas se laisser déplumer par des commerçants voraces et spéculateurs. Faut-il affirmer que des pères de famille, des retraités et des groupes d'amis n'hésitent pas à se déplacer, loin de chez eux, pour acheter moins cher.
Des habitants d'Alger-Centre évitent à tout prix les marchés Clauzel et Meissonnier et préfèrent prendre le métro pour aller s'approvisionner à Bachdjerrah ou à El Harrach. «La différence est criante, parfois elle dépasse les 30 DA et 50 DA sur certains fruits et légumes», nous dira un habitant. «Au centre de la capitale, l'on vend à des pauvres aux prix des riches», s'est-il plaint.
En fait, la notion de marché populaire n'est pas toujours synonyme de meilleurs prix.
A Bab El Oued, depuis la fermeture du bazar des Trois Horloges, des habitants estiment qu'ils n'ont plus le choix. «Avant, il y avait pour toutes les bourses, de la très bonne qualité au prix fort, au dernier choix au prix symbolique.
Maintenant, les commerçants proposent pratiquement la même marchandise et ceux qui vendent à quelques dinars de moins, trichent en y incluant des produits altérés», nous explique un retraité, qui dit connaître comme sa poche tous les marchés d'Alger. D'ailleurs, c'est en fin connaisseur qu'il nous conseille le marché de Aïn Naâdja.
Renseignement pris, l'on apprend que cet espace commercial a la particularité d'être populaire, mais la marchandise qui y est proposée est à la fois de bonne qualité et cédée à bon marché. Les commerçants s'y approvisionnent au marché de gros des Eucalyptus. La distance n'est pas très importante entre grossistes et détaillants, et la fraîcheur des légumes et fruits de saison est garantie. Ceci dit, rien ne peut justifier le grand écart des prix entre un marché et un autre.
A Belcourt, la différence entre le marché de Laâqiba et d'autres marchés couverts situés dans les parages, donne le tournis. «Un kilo de fraises peut coûter jusqu'à 70 DA de moins à Laâqiba», témoigne un habitant.
Au marché de Chartres, dans la Basse Casbah, celui de Bouzrina ou de Djamaâ Lihoud, les prix ne sont plus abordables, au grand dam des simples citoyens. Et la solution est toute simple, prendre le métro, acheter moins cher tout en «tuant» le temps en attendant le Adhan.
Aussi, faut-il relever que la tendance à Alger durant le mois de Ramadhan est de faire de longs trajets pour acheter, voir le temps passer, tout en profitant d'être en famille ou entre amis. Bien que disponible dans tous les coins, les Algérois n'hésitent pas, à titre d'exemple, à prendre la voiture et aller à Boufarik se procurer de la vraie zlabia, se rendre à Magtaâ Khira pour acheter de la dinde, ou à Fréha, dans la wilaya de Tizi Ouzou, acheter de la viande locale, fraîche et de bonne qualité.


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