Algérie

Dépérissement de l’arboriculture dans plusieurs exploitations à Brédéah



L’unité de déminéralisation mise à l’index Le dépérissement de plusieurs hectares d’arboriculture plantés à la faveur du programme national de développement agricole (PNDA) et la dégradation des sols dans certains périmètres agricoles de Brédéah prennent les devants de la scène. Certains agriculteurs n’ont pas hésité à se constituer partie civile, via la chambre de l’agriculture, pour déposer plainte contre la direction de l’hydraulique de la wilaya d’Oran, au sujet des rejets que dégage l’unité de déminéralisation de Brédéah. Des résidus supposés être récupérés puis traités avant qu’ils ne soient rejetés dans la Sebkha, comme le déplore un membre de la chambre de l’agriculture de Misserghin qui fera remarquer que les pertes dans ces périmètres agricoles subies par certains agriculteurs sont énormes, allant jusqu’à souligner que le programme de développement agricole (le PNDA) dans cette région limitrophe de la Sebkha est un véritable coup d’épée dans l’eau. Cette affaire, qui a tout l’air d’un scandale, a été accentuée par le fait que le projet de réalisation d’une unité de déminéralisation, apparemment faite dans l’urgence, n’a prévu aucune étude préalable de l’environnement et bien entendu son impact sur les périmètres agricoles environnants. Aujourd’hui comme hier, malheureusement, le massacre continue au moment où le dessalement de l’eau de mer, du moins pour le littoral oranais, se propose comme alternative aux problèmes que vit la wilaya d’Oran. Une wilaya qui continue de mobiliser des ressources hydriques parfois au détriment de la nature. Sur ce dernier point, des spécialistes ont beaucoup à dire, puisque la nappe de Brédéah, connue pour la salinité de ces eaux, est passée de moins 2 grammes par litre à 7 grammes par litres. Le débat reste ouvert sur ce sujet, si l’on considère que les textes concernant les risques sur l’environnement existent et parfois avec excès dans notre pays qui a vécu malheureusement des catastrophes à répétition ces dernières années et parfois avec une fréquence plus grande. Des faits qui démontrent le manque de culture environnementale dans notre pays.




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