Algérie

Dépénalisation de l'acte de gestion : Les gestionnaires publics réconfortés



Les représentants des gestionnaires du secteur public économique se sont félicité, hier, de la décision de dépénaliser l'acte de gestion prise par le Conseil des ministres, la qualifiant d'«élément majeur de nature à  conforter les gestionnaires du secteur public». «C'est une excellente décision et un encouragement de premier ordre pour des milliers d'intervenants dans le secteur public économique et bancaire», a dans ce sens, affirmé à  l'APS le Délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), M. Abderrahmane Benkhelfa. Une telle mesure permettra en particulier de «libérer les décisions (des gestionnaires publics) et tranquilliser les milliers d'opérateurs publics mais aussi d'enlever la différence entre la gestion publique et privée», a souligné M. Benkhelfa pour qui la levée de cette contrainte majeure va faire «émerger les capacités réelles des managers publics qui vont travailler désormais dans un contexte de compétitivité et de rentabilité économique». Il a, toutefois, tenu à  expliquer que la mesure de risque induite par la décision, «ne doit pas aboutir au risque zéro» car, a-t-il dit, les actes de fraude prémédités comme le détournement et la dilapidation de biens ainsi que la non-application de la loi portant préjudice à  l'économie «doivent àªtre réprimés davantage et traités dans un cadre pénal». De son côté, l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), association regroupant les gestionnaires du secteur public, a affirmé que cette mesure «va àªtre un élément majeur pour conforter les gestionnaires du secteur public et, partant, libérer leurs initiatives pour le renforcement de la stratégie de relance de l'outil de production ». Le vice-président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), M.'Améziane Medjkouh, a estimé que la décision constitue «une normalisation qui va alléger la charge qui pesait sur l'ensemble des gestionnaires, notamment ceux du secteur public.De son côté, le vice-président du Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (CARE), M. Slim Othmani, a relevé qu'«à la faveur de cette mesure, on va finalement voir quelles sont les réelles capacités des entreprises publiques».


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