Titulaires d'une licence classique, ils réclament l'ouverture de postes en postgraduation, à l'instar de leurs camardes de la filière "relations publiques" qui ont bénéficié de plus de 70 postes en master.Réalisant que les promesses des responsables de la faculté de la charia (sciences islamiques) à laquelle est affilié le département des sciences de l'information et de la communication quant à l'ouverture de postes pour la formation en master n'étaient faites que dans l'intention de briser leurs sit-in observés l'année dernière, les ex-étudiants de la filière "journalisme audiovisuel" ont, à plusieurs reprises, réitéré leurs doléances auprès des mêmes responsables de l'université Hadj-Lakhdar, depuis l'actuelle rentrée universitaire.Il est à rappeler que des protestations du genre avaient eu lieu, durant l'année universitaire 2013/2014, par les diplômés dudit département. Titulaires d'une licence classique, les protestataires sont aujourd'hui consternés par ce qu'ils considèrent comme étant un exemple de politique des deux poids, deux mesures. Etant donné que leurs camarades de la filière "Relations publiques", avec lesquels ils ont partagé les bancs de l'université durant les deux années du tronc commun, ont obtenu gain de cause et bénéficié, l'année dernière, de plus de 70 postes en master. Eux, en l'occurrence les journalistes spécialisés en audiovisuel, auront la promesse de la création de postes de formation pour le même diplôme, pour l'année universitaire en cours. Mais rien ne sera fait. La première tentative des représentants des contestataires de rencontrer le recteur, il y a une semaine, a échoué, sous prétexte que ce dernier était absent. Cependant, ils seront reçus trois jours plus tard. Une fois encore, ils auront une promesse, mais cette fois-ci le responsable sera moins rassurant, lorsqu'il leur fera part de l'éventualité de l'organisation du concours d'accès au magistère, vers la fin du mois de décembre prochain. A. C., l'un des protestataires, nous a déclaré : "On ne se fait pas d'illusions quant à l'ouverture de postes de formation pour l'obtention du magistère en audiovisuel à l'université de Batna, ce ne sont que des promesses en l'air." Et d'ajouter : "Nos camarades, licenciés en relations publiques, ont été soutenus, l'année dernière, par leurs enseignants qui voulaient conserver leurs postes de travail au sein du même département. Mais nous, nous avons été lésés et nous avons commis l'erreur de croire aux promesses du rectorat." Ce dernier, qui a renouvelé ses promesses pour l'année 2015/2016, compte sur la dispersion des protestataires, selon notre interlocuteur. Celui-ci nous a expliqué que seulement quelques-uns de ses collègues ont rallié l'Ecole nationale supérieure de journalisme d'Alger. D'autres travaillent à la pige dans la presse écrite. Mais la majorité des journalistes, privés de poursuivre leurs études et d'accéder à d'autres diplômes, sont actuellement au chômage.
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Posté Le : 28/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Laldja MESSAOUDI
Source : www.liberte-algerie.com