Algérie

Département de français de l'université de Bouzaréah Sans enseignants de' français



Département de français de l'université de Bouzaréah                                    Sans enseignants de' français
Alors que les étudiants de la majorité des universités et facultés de la capitale entament le second semestre de l'année universitaire 2011/2012, ceux inscrits en 2e année au département français de l'université de Bouzaréah n'ont toujours pas entamé le' 1er semestre. Et pour cause, ils n'ont pas eu cours depuis la rentrée, non pas parce qu'ils ont boycotté mais tout simplement parce qu'ils n'ont pas d'enseignants ! Le plus étrange c'est que, à en croire les étudiants, l'université ne manque pas d'enseignants maîtrisant la langue de Molière, mais manque de ceux qui veulent bien se donner la peine de prodiguer des cours aux étudiants de 2e année précisément. La raison ' 'C'est une année très difficile, où les enseignants ont fort à faire à tous les niveaux, d'autant que le niveau de nombreux étudiants qui arrivent à la fac n'est pas très fameux. Et, par conséquent, les enseignants font tout pour éviter d'avoir ces groupes d'étudiants et préfèrent dispenser leurs cours aux étudiants de 1re année', nous dit une étudiante.
Et de révéler que 'ce sont nos propres responsables qui nous ont avancé ces arguments pour justifier l'absence, voire l'inexistence d'enseignants de français pour la 2e année. 'Les responsables sont allés jusqu'à dire aux étudiants qui se plaignaient de chercher eux-mêmes des enseignants universitaires qui accepteraient de les prendre en charge'. Les noms des enseignants étaient mentionnés sur l'emploi du temps mais ils ne se sont jamais présentés. En fait, le manque d'encadrement est également dénoncé par les étudiants qui préparent une licence d'anglais (système classique).
De grève en grève, eux aussi auront du mal à rattraper le retard cumulé. Les étudiants que nous avons rencontrés n'ont pas manqué de critiquer le manque de sécurité dans l'enceinte même des différentes facultés. Le souvenir de l'étudiante poignardée l'an dernier dans l'enceinte de l'université est toujours vivace même si on ne la voit plus, car elle a abandonné ses études. La sécurité est des plus strictes quand il s'agit de la presse. 'Il vous faut une autorisation de la tutelle !' justifie l'appariteur pour nous interdire l'accès, prenant quand même le soin de nous proposer de discuter avec les étudiants à l'entrée de l'université.
M. B


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