La séparation entre la Faf et Christian Gourcuff arrive-t-elle au bon ou au mauvais moment pour les Verts ' Alors que les supporters exigent aujourd'hui aux joueurs de remporter un titre africain, le travail au sein du groupe peine à aboutir à une réelle concrétisation.Après trois journées des éliminatoires de la CAN-2017 au Gabon, l'Algérie n'a pas encore officialisé sa qualification à ce tournoi et au lieu de se focaliser sur cet aspect, il va falloir d'abord trouver un nouveau coach en remplacement de Christian Gourcuff qui vient de plier bagages. Au mois de juin prochain, les Verts se rendront à Victoria, capitale du Seychelle, pour disputer leur quatrième rencontre de cette phase éliminatoire (groupe J) où ils n'auront besoin que d'un seul point pour se qualifier officiellement au Gabon. Mais d'ici là, le groupe doit se préparer sur tous les plans : techniquement, tactiquement, physiquement, mentalement et dans ce cas, la présence d'un entraîneur en chef est plus que importante. La dynamique de travail va certainement subir quelques retouches puisque Nabil Neghiz, coach intérimaire, et son adjoint Yazid Mansouri, auront tout le temps de maintenir le système laissé par l'ancien entraîneur avant que la FAF n'opte pour le nouveau sélectionneur qui doit être placé au moins avant le prochain regroupement. En revanche, il faut maintenant se poser mille questions quant à ce remue-ménage répétitif qui touche le staff technique. Le départ de Rabah Saâdane (2010), Abdelhak Benchikha (2011), Vahid Halilhodzic (2014) et maintenant Christian Gourcuff nous oblige à chercher une petite explication à ce problème. La presse, le mauvais joueur ! L'influence de quelques médias a été apparente dans le dossier Gourcuff, et s'il n'avait plus envie de mener la baraque des Verts, c'est aussi à cause de certains organes, écrits et télé. Plusieurs journalistes se sont mis à la place des responsables et commençaient alors à critiquer, voire juger, les choix de l'ancien coach de Lorient. A travers leur articles et reportages traitant le sujet de l'équipe nationale, ils ne manquaient jamais d'y mettre leur avis personnels pour influencer le public, sans aucune analyse méthodologique ou/et constructive. Ce scénario nous renvoie quelques années en arrière, quand Vahid Halilhodzic avait les affaires de la sélection en main. Ce dernier, qui n'entretenait pas de bonnes relations avec les médias, avait décidé de couper toute communication et préférait se livrer aux médias étrangers. En outre, des semblants d'analystes sautent chaque soir depuis les écrans de télévision avec de nouvelles histoires relatives au football qui n'ont fait que nuire à leur image (la plupart sont des anciens joueurs). Des «Guignoles» ne trouvent aucun mal pour porter des jugements surréalistes et irréfléchis tantôt pour les choix de l'entraîneur, tantôt pour le niveau des joueurs. Le drôle dans tout ça, c'est qu'il n'y a qu'une poignée de personnes qui font le tour des plateaux pour rabâcher les mêmes anecdotes. Sur les réseaux sociaux, ces «analystes» suscitent la moquerie du public et occupent les premières face de plusieurs pages qui font de leurs dires quelques marrantes blagues. Sans citer de noms, les amoureux de la balle ronde ont connu le vrai bagage de ces «Guignoles» qui essayent d'attirer l'attention du téléspectateur par des commentaires absurdes. A voir n BeIN Sports : FC Barcelone - Atletico de Madrid à 19h45 n BeIN Sports : Bayern Munich - SL Benfica à 19h45
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Posté Le : 04/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : F Harbi
Source : www.lnr-dz.com