Algérie

Démolitions annoncées à Bentellis et Aïn El-Bey



Malgré les déclarations du wali selon lesquelles «le relogement des habitants des bidonvilles ne concernera que les personnes figurant sur les listes des recensés en 2007», les constructions illicites continuent à pousser comme des champignons à la périphérie de Constantine. C'est ce que déplore le directeur des services de l'urbanisme de l'APC de Constantine, M. Mechouche, qui indique que la brigade de démolition, dépendant de ses services, s'apprête à intervenir aujourd'hui dimanche et demain lundi au niveau de deux cités à la périphérie de la ville.

Il s'agit, selon notre interlocuteur, d'actions de démolition de deux bidonvilles et de plusieurs extensions illicites de bâtisses, au niveau de la cité «auto-traction» de Bentellis, et une dizaine d'extensions d'habitations et de nouvelles baraques à la cité des «Palmiers» à Aïn El-Bey. «En général, dit-il, c'est sur la base d'informations qui nous parviennent des secteurs urbains concernés, en l'occurrence pour les cas présents, celui de Haï Ettout ( ex-cité des Mûriers) et celui de Aïn El-Bey, que nous procédons à des vérifications avant de déclencher l'opération de démolition». Et de poursuivre que «dans les deux cas, il s'agit de personnes qui s'entêtent à ignorer la législation et réglementation en matière de constructions, cherchant à faire prévaloir le fait accompli».

Selon lui, «les personnes mises en cause, et particulièrement celles de la cité auto-traction de Bentellis, sont des récidivistes. Nous avons déjà eu à faire à eux, puisqu'ils ont déjà été délogés de plusieurs sites en procédant à la démolition des baraques de fortune qu'ils avaient construites toujours de nuit». Et de poursuivre que peut-être qu'il faut penser également à des recours à la justice, contre les plus récidivistes d'entre eux. «Il est à prévoir que l'opération de démolition ne sera pas une partie facile et de tout repos, mais en tout état de cause nous y allons et travaillerons en présence des forces de l'ordre que nous avons réquisitionnées», conclut-il.




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