Démolition, samedi, d'un immeuble à la place 1er Novembre

Les services dela division de l'Urbanisme et de la Planification (DUP) de l'APC d'Oran ontprocédé, hier, à l'installation de l'entreprise qui sera chargée de ladémolition de l'immeuble désaffecté sis au 04 place du 1er novembre (ex-Placed'Armes). Selon le directeur de la DUP, le chantier démarrera samedi. «Un bonde commande a été délivré, hier, à l'entreprise pour l'assurance du chantier etdu personnel chargé de la démolition», indique le responsable de la DUP.Il y a unevingtaine de jours, des mises en demeure avaient été adressées, par voie depresse, aux copropriétaires, pour qu'ils procèdent eux-mêmes à la démolition dece qui reste de l'immeuble, avant l'intervention des services techniques del'APC. «Les copropriétaires n'ont pas répondu aux mises en demeure, malgré lesdélais qui leurs ont été accordés. Par conséquent et conformément à laréglementation en vigueur, et vu que l'immeuble représente un danger imminent,c'est l'APC qui procédera à la démolition et les frais seront remboursés parles copropriétaires», affirme le même responsable.Ce dernierindique que la décision de démolir cet immeuble désaffecté depuis plusieursannées, a été prise pour éviter un grave danger aux citoyens. «Outre le risqueimminent d'un effondrement qui pourrait causer d'importants dégâts, cetimmeuble défigure l'espace urbain de la place du 1er Novembre», ajoute ledirecteur de la DUP. Le terrain qui sera récupéré à l'issue de la démolitionsera utilisé pour la réalisation d'un équipement public. Il est àsouligner qu'une partie de cet immeuble s'était effondrée, il y a plus de cinqans, obligeant les habitants à évacuer les lieux. Mais, depuis, et pour desraisons essentiellement d'ordre juridique, aucune décision concernant ladémolition de l'immeuble ou sa réhabilitation n'avait été prise. C'est àl'issue de la visite du président de la République et du couple royal espagnolqu'une décision avait été prise pour le démolir, car il constituait à chaquevisite présidentielle un véritable casse-tête pour les responsables, obligés dele «camoufler» avec de grandes banderoles ou de grands portraits. Par ailleurs etconcernant les deux autres immeubles, situés à Sidi El Houari, et quireprésentent le même cas de figure, notre interlocuteur souligne que l'un desimmeubles sera pris en charge dans le cadre du plan «Archimed», et fera doncl'objet d'une réhabilitation totale. «Pour le second immeuble nous allonsproposer à ce qu'il soit lui aussi réhabilité dans le cadre du plan Archimed.Le cas échéant, on suivra les mêmes procédures que celles prises pourl'immeuble de la place du 1er Novembre, avant d'entamer sa démolition», conclutle même responsable.