Une rencontre d'évaluation des actions de démolition des constructions
illicites a regroupé hier le directeur de l'urbanisme de l'APC
de Constantine et les chefs des secteurs urbains de la ville autour du délégué
à la sécurité de la wilaya, qui en a supervisé les travaux.
Selon le délégué en question, «il s'agit de la deuxième réunion que nous
tenons. La première a consisté à établir le programme des démolitions arrêté
d'un commun accord et cette deuxième rencontre concerne le bilan des actions
entreprises». Les programmes des travaux des trois secteurs urbains ont
constitué l'ordre du jour, à savoir celui du 05 Juillet, des Mûriers et enfin
celui de Boudraa Salah. Le programme de démolition
tracé pour ces secteurs comprenait la destruction d'un ensemble de 58
constructions illicites. Les chefs de secteurs ont été invités, par le délégué
à la sécurité de la wilaya, à faire un rapport aussi détaillé que possible des
actions afférentes à leurs secteurs respectifs. Les interventions des chefs
desdits secteurs urbains ou à défaut d'un de leurs collaborateurs ont montré
quelques insuffisances et imprécisions dans le nombre de constructions mises à
terre complètement ainsi que dans le taux d'estimation générale du programme de
démolition. Ce qui n'a pas manqué d'être relevé par le délégué qui a souligné
le caractère carencé et insuffisant du travail accompli. Il a ainsi fait état
d'une estimation de seulement 60% de la réalisation du programme de démolitions
recensées. Et d'appeler l'assistance à plus de sérieux et de détermination à
accomplir ces actions, qui sont en vérité des «missions», dira-t-il.
Selon le délégué, le wali possède
d'autres sources d'informations et peut se faire une idée exacte du nombre de
maisons construites sans autorisation et réellement démolies. «Aussi, je tiens
à vous informer qu'il n'est pas tout à fait satisfait de ce bilan», a-t-il
lancé. Dans le débat, les intervenants ont souligné les difficultés rencontrées
: «Dans les secteurs urbains, nous nous occupons de tout et pas seulement des
constructions illicites», diront certains d'entre eux qui n'ont pas manqué de
relever l'insuffisance des moyens mis à leur disposition. Ainsi, selon certains
d'entre eux, «nous n'avons même pas un véhicule à affecter pour les rondes des
sites suspects. Et puis, pourquoi ne pas mettre dans le collimateur également
les propriétaires de terrains non lotis, qu'ils vendent sans acte notarié et de
façon «orfi» et traditionnelle». «La wilaya, dira le
délégué, est disposée à mettre les moyens qu'il faut, il vous suffit d'indiquer
vos besoins». Et concernant les propriétaires de terrains, les vendant sans
qu'ils soient aménagés pour recevoir des constructions, il notera que la
justice agit sur la base de dossiers complets, bien ficelés et avec preuves à
l'appui.
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Posté Le : 14/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com