Démolition des 700 habitations des Planteurs

Une assiette à haute valeur foncière récupérée La deuxième tranche relative à l’opération de démolition et de relogement, qui a touché environ 700 habitations, aura permis de récupérer une assiette foncière considérable, destinée selon des sources proches de l’APC d’Oran, à de futurs projets d’investissement de haut standing, probablement cadré, vu la haute valeur foncière de la zone en question vers le secteur touristique.  La partie attenante à l’oued, située sur un terrain non urbanisable, restera en son état, reprenant du coup, son ancien aspect forestier, avec notamment une opération de reboisement, et avec la prise en charge du site par le secteur des forêts, pour devenir comme on l’avait longtemps espéré, le deuxième « poumon « tant utile pour la ville d’Oran. Pour revenir à l’opération de démolition, qui a mobilisé des moyens humains et matériels importants, avec notamment plus de 22 gros engins à chenilles, un grand nombre de camions, et une enveloppe financière conséquente. Il faut savoir qu’une stratégie mûrement réfléchie avait été mise sur pied, pour mener à bien cette opération et qui avait duré une dizaine de jours. Les nombreuses opérations de démolition qui ont touché plusieurs points noirs à travers la ville d’Oran, étaient un impératif auquel il fallait répondre, du fait que la ville, à cachet méditerranéen, était devenue en quelques années la plus importante en bidonvilles. Une des enquêtes sociologiques menée dans ce cadre là, aura fait ressortir la présence sur ces lieux répartis entre les Planteurs, Es Senia, Sidi El Bachir et plus ancien encore le site dit Douar El Flaliss, des communautés entières liées le plus souvent par des alliances installées dans ces lieux et qui venaient toutes d’un seul et même village natal. Ceci étant, ce facteur influait directement sur toute stratégie de planification urbanistique. La perturbation très souvent rencontrée dans la distribution des logements, ne pouvait laisser aucune chance à la résorption du problème du logement, qui ne faisait que s’éterniser et ce malgré les nombreuses formules mises en place par les différents organismes.