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Démolition de plusieurs baraques dans la périphérie



Démolition de plusieurs baraques dans la périphérie
L'exode rural, le boom démographique et la crise latente du logement sévissant dans cette wilaya sont autant de facteurs qui favorisent ce phénomène. C'est en présence d'un dispositif de sécurité impressionnant que les autorités civiles de la wilaya de Souk Ahras ont lancé, à la fin de la semaine dernière, une première opération de lutte contre la prolifération des constructions illicites dans les quartiers de la périphérie. A Aïn Grima, 15 baraques ont été démolies et 105 mises en demeure ont été adressées aux habitants de ce bidonville pour qu'ils libèrent le site dans un délai ne devant pas excéder les huit jours. A Djenene Teffeh, 6 familles ont été délogées par les mêmes responsables et 22 autres indus occupants de terrains communaux ont été destinataires de mises en demeure. Une seule démolition et 40 mises en demeure ont sanctionné le passage de la commission du côté du POS où un véritable chantier d'habitations précaires s'est installé depuis moins d'une année. A rappeler que le chiffre provisoire des constructions illicites, avancé en 2006, dépassait les 1 400 baraques.L'exode rural, le boom démographique et la crise latente du logement sévissant à Souk Ahras sont autant de facteurs qui favorisent ce phénomène. La banqueroute de la politique locale du logement traduite sur le terrain par les lenteurs dans la réalisation des projets, la faillite avérée du logement participatif et les anomalies constatées dans l'attribution du logement rural compliquent davantage la gestion de ce dossier. Ce sont aussi 14 000 demandeurs de logements sociaux, dont ceux habitant les constructions illicites, qui attendent depuis 2003 -année de la dernière attribution- un logis. S'agissant de l'habitat précaire, des complicités certaines ont, de tout temps, accompagné le phénomène de la « bidonvillisation » de la cité. La priorité dans l'attribution au profit de quelques « flibustiers » en est une. Pourquoi attendre que le petit fatras de matériaux de construction se transforme en cité pour procéder de la sorte ' S'agit-il d'une opération continue ou d'un simple coup d'épée dans l'eau '



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