Algérie

démocratie et droits de l'homme en Algérie L'optimisme de Ksentini



En visite hier à Alger, la sous-secrétaire adjointe pour la démocratie et les droits de l'homme des Etats-Unis, Mme Erica Barks Ruggles, s'est entretenue avec le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH). Une rencontre qualifiée de positive et fructueuse par Me Ksentini, président de la CNCPPDH, dans le sens où cette initiative marque une volonté de coopération entre les organisations des droits de l'homme des deux pays pour la promotion des droits de l'homme en Algérie. Selon le président de la CNCPPDH, contacté hier, la responsable américaine est venue en Algérie avec une image positive de notre pays et montrant de bonnes intentions sur les possibilités de coopération dans ce domaine. «Le discours de la sous-secrétaire adjointe américaine a été imprégné d'une grande franchise qui nous a laissés optimistes sur l'avenir des droits de l'homme dans notre pays», a expliqué Me Ksentini. Les discussions ont porté, souligne le même responsable, sur «la situation des droits de l'homme en Algérie et du déficit existant sur ce plan et qui dure depuis longtemps. De la période coloniale en passant par le parti unique et le terrorisme ensuite, où les droits de l'homme n'ont pas prospéré. Le cours des choses a cependant été renversé en 1999. Une période qui a vu germer une culture des droits de l'homme dans la société avec toutes les difficultés de casser certaines habitudes». Le parcours a été certes long et plein d'embûches, mais « nous sommes optimistes sur l'avenir des droits de l'hommes en Algérie. D'ici cinq ans, notre pays sera un Etat de droit», a indiqué le premier responsable de la CNCPPDH. L'entretien entre les deux responsables s'est poursuivi ensuite par la proposition de la sous-secrétaire adjointe au président de la commission d'une coopération avec les institutions étatiques ou privées des droits de l'homme américaines afin d'établir un pont entre l'Algérie et ces institutions et profiter de leur expertise dans ce domaine, dans lequel «les organisations américaines détiennent une grande expérience». Le contact, explique Me Ksentini, avec ces institutions sera établi par le biais de l'ambassade des Etats-Unis en Algérie. D'autres questions relatives à la participation des jeunes aux consultations populaires et à la place des jeunes et de la femme au sein du mouvement partisan et associatif ont été également évoquées lors de cet entretien.


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