Algérie

Démocratie économique et politique



Pour le citoyen de l'Algérie profonde, celui qui suit l'action du gouvernement pour en savoir plus sur son quotidien social, c'est la panique et le désarroi que d'aucuns tiennent répandre à dessein. Le fort grignotage de l'opinion publique et l'étalement de fausses rumeurs n'ont cessé de se développer ces dernières semaines. Le phénomène est sur toutes les lèvres. Mais l'enjeu rarement défendu avec force au niveau politique par le Gouvernement et par les partis de la majorité Parlementaire. De fait, le grignotage de l'opinion publique ; l'étalement de fausses rumeurs ces dernières semaines, représentent, avec l'intox et la propagande, l'une des deux grandes menaces pesant sur le climat social. Le commun des Algériens sent que tout a été " artificialisé " pour agresser la société et ce, au moment où le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika exige avec la plus grande fermeté du gouvernement à préserver les acquis sociaux. Cette artificialisation de la sphère sociale est en train d'induire des situations de " piège " socio-économique, d'impacts plus ou moins négatifs et de nuisance à l'action gouvernementale.Sur cette question, il est bien regrettable d'observer ce manque de complémentarité et de coordination entre certains membres du gouvernement drainant sur leur passage interrogations et questionnements multiples au sein de l'opinion publique, désormais on ne sait plus quelle voix y croire tellement il y a un flagrant chevauchement? et où se mêlent les contradictions sans une véritable et franche mise au point. Aussi se demande-t-on comment peut-on espérer concilier le sentiment de paix, de sécurité et de prospérité et ce relatif indispensable de plus en plus exigeant à l'aisance socio-politique surtout qu'on note dans cet espace un certain goût pour les surenchères bruyantes pour ne pas parler de vraie pollution. Le ciel en la matière est bien saturé par ce fracas plus continu, plus obsédant et plus envahissant par la politique politicienne.
L'Algérie est riche, de sa terre, de ses investissements économiques, de sa technique, du savoir-faire, de l'intelligence de son peuple et de son unité nationale : ceux qui pensent le contraire osent l'enfoncer dans la misère et la pauvreté et ils ne font que tromper le peuple. En effet, la société est malade d'une poignée de politiques qui prétendent avoir le privilège de " guérir " mais au fond ils ne font que mutiler cette même société. Le pire, ce serait d'accepter. Le pire, ce serait de se soumettre.
Le remède, c'est la lutte, la résistance. Pour parer aujourd'hui, le mauvais coup, pour changer, demain. Ce sont des objectifs essentiels profondément actuels du programme présidentiel par la démocratie, le dialogue, la concertation et la contribution dans la politique économique et sociale elle-même, c'est une philosophie qui a comme règle l'intervention active de tout le monde dans la marche du renouveau national. Quelle autre voie serait meilleure et plus " compétente " que cette philosophie démocratique ' C'est seulement avec cette philosophie que l'on pourra à la fois relever les défis et le niveau de vie de la population. Pour s'y faire, il faut un large consensus car tant que le quotidien de la société serait dominé par des visées politiciennes, la crise se perpétuera et ses fléaux dans la vie quotidienne ne pourront que s'approfondir. Il faut un changement de morale politique à tous les niveaux, qui permettent d'engager l'Algérie dans le cours nouveau d'une démocratie économique et politique.


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