DEMISSIONNEZ avec votre BILAN et foutez la PAIX à notre HANDBALL Mauvaises pratiques et mauvais réflexes des dirigeants de la FAHB

Le coup d'envoi du Championnat d'Algérie seniors messieurs a été, pour rappel, gelé par le MJS jusqu'à nouvel ordre. Les présidents des sections de handball refusent de cautionner la médiocrité. Le GSP, le HBCEB et le MCS qui ont refusé, à l'instar de plusieurs autres de leurs homologues, d'assister, à chaque fois, aux réunions initiées par le président de la FAHB, Djaffar Aït Mouloud, qui veut, dans son sillage, noyer les clubs pour leur faire oublier leurs déboires durant son mandat. A présent, l'heure est au bilan. Il faut d'abord tirer un trait sur la politique de médiocrité de la direction de la FAHB qui sera bientôt déchue, où rien n'était dans le meilleur des mondes. Le jour est donc venu pour crier haut et fort les mauvaises pratiques et les mauvais réflexes de toute la caste dirigeante de la Fédération de handball. Une des raisons de l'échec des clubs algériens en coupe arabe, coupe africaine et coupe de l'Union maghrébine. Reste ce manque de planification au niveau de toutes les catégories. La FAHB a souvent travaillé au jour le jour et pour confirmer, nous avons noté l'absence d'un directeur technique aux côtés du staff technique national. Depuis le départ de l'ex-DTN, la place est restée vacante et il fallait, peut-être, y remédier. Les derniers résultats du handball algérien sur la scène internationale ne font que confirmer la
déliquescence de ce sport au sein de notre pays. Pour ne rien arranger, la gestion faite par la fédération et son président présente des carences graves, notamment dans ses rapports avec les clubs et les instances sportives.
Cela risque de couter cher au pays dans la perspective d'une échéance mondiale ou olympique qui approche à grands pas'
Dans la perspective des Jeux Olympiques de Londres, en 2014 ou des championnats du Monde au Qatar, de telles performances
n'augurent rien de bon. D'où la nécessité d'assurer le maximum de représentativité pour les grands rendez-vous qui interviendront entretemps. Problème :
Les rendez-vous s'enchaînent et l'Algérie reste aux abonnés absents. Aucune équipe algérienne n'a remporté de titres majeurs.
De même, qu'aucune catégorie de jeunes équipes algériennes ne prendra part à une compétition mondiale. De là FAHB, le
président a publiquement reconnu que notre pays tient la lanterne rouge sur le plan des résultats. Quelle réflexion cela vous suggère-t-il ' Il sait parfaitement qu'il est loin des objectifs fixés. Mais sans avouer que c'est lamentable et déplorable. Cela a fait, souvent, couler des larmes aux sportifs qui ont beaucoup donné à cette discipline.
Les dirigeants actuels avec, à leur tête, le président Djaafar Aït Mouloud qui ne rate aucun rendez- vous international, nous ont conduits dans ce désarroi qu'on appelle gouffre. Le prétexte de l'ingérence du ministère de la Jeunesse et des Sports dans la gestion de la FAHB ne l'excuse sportivement pas et est incorrecte pour ces dirigeants beaucoup plus préoccupés par leurs affaires. Mais quelle est la vision de ces décideurs pour le développement du handball '

Le bon sens exige que vous démissionniez et partez dans la fierté
Si le président de la FAHB reconnait avoir échoué dans la mission que lui ont confiée ses membres, tous démissionnaires, le bon sens exige qu'il démissionne et parte dans la fierté. Il n'y a pas mieux. Inutile de s'accrocher alors qu'on n'a plus de solution. La gestion d'une instance, ce n'est pas la magie, encore moins la conduite à sens unique. Car c'est lui-même qui est venu avec sa formule magique d'un championnat à 24 clubs pour élever le niveau, sacrée «d'obligation de résultats et de comptes rendus». Mais il ne nous rend compte de rien, il conduit à lui seul le navire dans la direction où il veut. A notre humble avis, même si son mandat n'arrive pas à terme ou qu'il ne sera plus reconduit, il ne lui reste qu'une chose : Démissionner. Et ce serait salutaire pour notre pays et notre sport. Les sportifs algériens et toutes les instances suprêmes, sportives sont profondément déçus de nos dirigeants. Et l'on profite, puisque l'occasion est offerte, d'appeler cette génération sacrifiée au réveil, à l'éveil et surtout à un sursaut patriotiquement reconnu que notre pays tient la lanterne rouge sur le plan continental et régional, sur le plan sportif et des résultats. Conséquence directe de ces défections, aucun titre récolté par les clubs algériens, qui en ont pourtant besoin pour se qualifier pour les grandes échéances à venir. Une source proche de la fédération nous confie que cette absence se justifie, surtout, par les récents changements intervenus dans l'organigramme et de l'absence d'une direction technique, nationale (DTN). Il faudra, certainement, du temps pour que la nouvelle équipe mette en route ses plans mais il se trouve, dans ce cas précis, que le temps joue contre le handball algérien qui a acquis ses lettres de noblesse après des années de dur labeur et de sacrifices. Ceux-ci voient, en effet, au fil des tournois manqués, leurs adversaires collecter les points et accentuer leur avance, pendant qu'eux, attendent toujours que tout se mette en place au niveau de leurs dirigeants. Nous réclamons, maintenant, une fédération forte, respectueuse et loyale. Nous voulons des hommes de terrain, des connaisseurs en la matière, partant du fait que lors de ce mandat, le bureau fédéral a été chassé et remplacé par des hommes qui ont beaucoup nui à la discipline sur le plan financier et sportif. Nous voulons, dès lors, assister à de véritables assemblées générales où le scrutin dira son mot en toute liberté et sans droit de regard de quiconque, dans les coulisses, cela s'entend. L'Algérie ne manque pas de bonnes intentions et l'occasion est venue de mettre en application les bonnes 'uvres, celles qui mettront l'intérêt général au-dessus de l'intérêt personnel. Une nouvelle ère commencera alors !
A. B.