Démission collective de 27 élus au PT à Médéa

En effet, à  la veille des législatives, 27 élus de cette formation politique, relevant de  plusieurs APC et de l'APW, ont carrément jeté l'éponge. Ils ne sont plus adhérents au PT. Ils justifient cette décision par le fait de «notre écartement et de la non-considération de ce que nous avons acquis dans le paysage politique de la wilaya de Médéa comme base militante, très forte d'ailleurs, depuis 1993». Les élus démissionnaires citent l'exemple des élections locales de 1997 où le PT avait obtenu cinq communes à  la majorité absolue ainsi que cinq sièges au niveau de l'APW. Ils rejettent aussi la centralisation de la décision au niveau du siège du parti, la non-participation des militants et élus aux propositions ainsi que l'absence de dialogue enrichissant avec les dirigeants du parti. D'après les contestataires, un nouveau bureau de wilaya du PT vient d'être «imposé» par un haut cadre du parti. L'assemblée générale qui a élu ce bureau n'a comporté que 10 nouveaux adhérents. «Les anciens militants et l'ancien bureau de wilaya ont été carrément occultés, et ce, en dépit de leurs longues années de sacrifice et de dévouement pour le parti.» Les démissionnaires s'interrogent sur le fait que le PT, qui proclame haut et fort la démocratie ainsi que l'alternance aux postes de responsabilité, n'applique pas cette «devise» et ne respecte pas les principes élémentaires de la charte du parti ainsi que les règles universelles de démocratie pour élire un nouveau bureau local.