Algérie

Démission !


C?est à même les portes du siège du secteur urbain de Bellevue ouest, sis à la cité des terrasses que, et ce depuis fin juillet, des eaux usées n?en finissent pas de déborder et d?empester la vie des habitants de la cité Kadi Boubakeur. En effet, l?immeuble G semble près de couler comme un navire, tant il est complètement noyé dans une mare d?eaux usées, nauséabonde. Les habitants n?en reviennent pas, ils ont passé un été cauchemardesque et se sont démenés comme jamais pour obliger les responsables à mettre fin à leur calvaire, mais en vain. Le quartier n?est plus cet endroit convivial et lieu de rencontre de ces vieilles dames qui venaient faire le cercle et papoter un coup chaque après-midi. Les locataires sont condamnés à ne plus ouvrir les fenêtres de peur de subir les odeurs fétides et l?assaut des essaims de moustiques, qui ont trouvé un foyer propice dans ce marécage infect. Le responsable du secteur urbain, informé à plusieurs reprises, ne semble pas près de régler ce problème, ou de faire quoi que ce soit, il n?en a cure, même si les eaux usées sont à ses portes et quotidiennement sous son nez ; il se dit non concerné par cette situation. Les citoyens, après moult démarches, (lettres, déplacements et coups de téléphone) qui, finalement n?auront servi à rien, se disent outrés par autant d?insouciance et d?indifférence de la part des responsables, censés trouver une solution à ce grave problème qui menace la santé publique et porte atteinte au cadre de vie. Ayant usé de tous les recours possibles, et contrariés au plus haut point, ils nous feront cette déclaration : « nous avons contacté le maire, en personne, voila plus d?un mois, cependant rien n?a été fait, nous continuons de vivre dans la m?, ils s?en foutent éperdument ». Un retraité qui s?échinait, au moyen d?une pelle, à faire dévier, loin des passages, cette crue de « mélasse » malodorante et pestilentielle dira : « il ne nous reste plus qu?à fermer la route ou brûler des pneus pour être entendus, c?est ce langage-là qu?il leur faut ». En tout état de cause, la situation que nous avons constatée laisserait d?aucuns perplexes, en effet, les caves de l?immeuble G sont complètement inondées, les eaux usées qui débordent de sous l?immeuble même, ont généré un vrai marécage, qui coule et va jusqu?à se déverser sur la route, pour finir au pied de la bâtisse, qui tient lieu-même de siège du secteur urbain, narguant ainsi les responsables démissionnaires.
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