Algérie

Démarrage timide de la saison estivale



Le vent et le ciel quelque peu nuageux, ont été manifestement à l'origine d'une timide présence d'estivants sur les plages du littoral Ouest,

à l'entame de la saison estivale, ceci sans parler des examens de fin d'année, BEM et baccalauréat, notamment, qui contraint les jeunes

à rester cloîtrer chez eux à réviser des dizaines de leçons pour être fin prêts le jour J. « C'est après le 15 juin que l'affluence augmentera, car tout le monde sera libre », estime un habitué des plages de la corniche.

Contrairement aux dix derniers jours du mois écoulé, les lieux n'ont pas connu la grande affluence, qui a prévalu à la faveur du beau temps. La mer agitée a découragé plus d'un baigneur et les surveillants de baignade, qui venaient de prendre leurs fonctions, ont eu beaucoup de pain sur la planche. « Avec cette mer agitée, il me fallait que je double d'attention. Je ne souhaitais pas avoir un noyé sur le bras, dès le premier jour de mon affectation » a fait remarquer l'un d'eux, chargé de la surveillance d'une plage, sise dans la commune de Aïn El Turck. Toujours est-il que les estivants, notamment les automobilistes, qui ont convergé vers le littoral Est, ont eu l'agréable surprise de constater le revêtement de la chaussée du chemin de wilaya N°80 (ex-route nationale N°52). Devenu presque impraticable en raison de la multitude de nids-de-poule et autres crevasses qui le tapissaient, cet axe routier a enfin été réhabilité. Une enveloppe budgétaire d'un montant de 46 millions de dinars a été dégagée pour financer, entre autres, le bitumage de cette route, n'ayant pas fait l'objet d'une véritable opération de réhabilitation depuis fort longtemps. En effet, en dépit des enveloppes budgétaires considérables qui ont été allouées par le passé par la wilaya d'Oran, cette daïra, qui aspire toujours à promouvoir le secteur du tourisme, a été longtemps, il faut le reconnaître, livrée aux mignardises de la nature, à l'anarchie et aux actes de vandalisme. Ces derniers mois, elle semble ressusciter de ses cendres avec des opérations tous azimuts, qui consistent à redorer son blason. La petite localité côtière de Trouville a été choisie comme un modèle pilote dans cette daïra, dans le cadre de cette vaste opération de réhabilitation. A l'entame de la saison estivale, les habitués de cette localité ont été unanimes à saluer les efforts consentis pour sa transformation en matière d'installation de l'éclairage public, la réhabilitation et la création d'accès aux plages, le bitumage des rues et le revêtement des trottoirs. Cette plage, complètement nettoyée de tous les détritus, a également bénéficié d'un nouveau poste de secours mixte, police/ protection civile, en plus de l'installation sur toute son étendue d'une rangée de poteaux électriques en fonte. Dans ce contexte, notons encore que sur le territoire de la commune de Bousfer, au niveau de Bomo plage, des travaux d'aménagement du front de mer et du parking, ainsi que la construction d'une balustrade, ont fait partie des nouvelles réalisations. L'entrée du complexe Les Andalouses a été aussi complètement réaménagée avec la démolition de l'ancien abri de bus et des kiosques, qui étaient dans un état déplorable et enlaidissaient le paysage. Des travaux de rénovation ont ciblé ce grand espace qui a été des années durant livré à l'anarchie. « Notre objectif est d'offrir un cadre agréable et sécurisé aux estivants en particulier et à la population en général pour cette saison estivale. Nous nous attelons à relever ce défi pour honorer nos engagements», a fait remarquer le chef de daïra à la veille de l'entame de la saison estivale. Notons que 12 postes de secours équipés pour les soins d'urgence et les sauvetages en mer, en plus de trois postes routiers, sont opérationnels. Plus de 500 surveillants de baignade ont été affectés dans les différentes plages de ce littoral. Il importe de souligner dans ce registre qu'une enveloppe budgétaire d'un montant de 14 milliards de centimes a été allouée par la wilaya d'Oran pour financer les différents projets dans la daïra de Aïn El Turck. La répartition de cette manne d'argent a été effectuée en fonction des besoins de chaque commune côtière.

 C'est ainsi que la commune de Aïn El Turck a bénéficié de 31 millions de dinars, Bousfer de 50 millions de dinars et El Ançor de 60 millions de dinars. La réalisation d'un centre d'enfouissement du groupement Ouest, situé dans la commune d'El Ançor, opérationnel depuis le début du mois en cours, a été sans conteste un grand projet d'une utilité considérable. Il a suscité le soulagement de la population de cette daïra, notamment celle du village côtier de Cap Falcon où existait l'immense décharge publique, véritable plaie ayant enlaidi cette région des années durant.

Celle-ci a été fermée et sera incessamment éradiquée. Sa superficie sera récupérée pour permettre la réalisation d'une aire de détente et de loisirs. Rappelons qu'une enveloppe d'un montant de 350 millions de dinars a été nécessaire pour le financement des travaux de réalisation de ce centre et l'achat de ses équipements.

D'une capacité d'un million de mètres cubes, il s'étale sur une superficie de 34 hectares et a été conçu conformément aux normes universelles. Ces mêmes normes ont été respectées pour le choix du terrain et sa distance des zones d'habitations à la sortie ouest de la commune d'El Ançor.

Les ordures et autres détritus collectés dans la daïra de Aïn El Turck, celle de Aïn El Kerma et de Boutlélis, seront déversés dans ce centre où ils seront traités.




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