Algérie

DEMANDEURS D’EMPLOI Les moins de 35 ans doivent justifier d’une formation



Les demandeurs d’emploi de moins de 35 ans devront, désormais, justifier d’une qualification pour prétendre à un poste d’emploi via l’Agence nationale de l’emploi (Anem).
M. Kebci - Alger (Le Soir) - L’Anem emboîte le pas à l’Ansej et à la Cnac en décidant d’exiger, désormais, une qualification à tout demandeur d’emploi de moins de 35 ans. C’est son directeur général qui en a fait part, hier mardi sur les ondes de la Chaîne III.
Pour Mohamed-Tahar Challal, il y a nécessité de «passer à l’obligation de formation», soutenant que les jeunes de moins de 35 ans seront systématiquement orientés vers la formation professionnelle pour l’apprentissage d’un métier». A l’appui de cette décision, le premier responsable de l’Anem a avancé le fait que 55% des demandeurs d’emploi sont sans formation et que, par ailleurs, nombre de métiers demeurent «indésirables» chez une grande majorité de nos jeunes, illustrant son constat par la difficulté de «mettre la main sur un plombier ou encore un électricien», les jeunes sans qualification préférant majoritairement opter pour des «postes de gardiennage et d’agent de sécurité».
Autre option déjà mise en branle, celle-ci, sur instruction du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, par l’Anem, l’orientation désormais soutenue des Daip vers le secteur économique, à même de garantir, dans une grande proportion, la «pérennité de l’emploi», a contrario du secteur administratif où, le plus souvent, le jeune embauché est «remercié» au bout de deux ou trois ans de travail.
Par ailleurs, le directeur général de l’Anem a fait part d’une nette progression de l’offre d’emploi de la part des entreprises économiques. C’est ainsi que Challal parle de 180 000 offres enregistrées de janvier à fin avril 2016, contre 145 000 offres enregistrées durant la même période de l’année dernière, soit une progression de 23%. Des offres d’emploi où prédominent les services, le bâtiment et les travaux publics avec une «petite percée» pour le secteur de l’agriculture à la faveur, a-t-il expliqué, des dernières dispositions prises par le secteur, qui ont fait que des milliers d’agriculteurs ont régularisé leur situation et songent de plus en plus à employer.
Un secteur agricole dont les besoins pour les toutes prochaines années s’élèvent à près de 500 000 postes d’emploi.


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