Demandes de forages d'eau pour l'agriculture : une commission installée

La direction des ressources en eau et de l'hydraulique vient d'installer une commission du guichet unique, en charge de l'étude des dossiers des demandeurs postulant au forage de puits agricoles, au titre de l'investissement dans le secteur de l'agriculture.Ceci s'inscrit dans le cadre de l'accélération des procédures technico-administratives. Afin de permettre aux investisseurs dans des projets agricoles de pouvoir exploiter les ressources hydriques souterraines. Mais aussi préserver l'eau tant que celle-ci est largement entamée par les conditions climatiques, la sécheresse et une pluviométrie irrégulière. L'opération de dotation des exploitations agricoles de puits vient à point nommé renforcer les surfaces irriguées, qui, faut-il le rappeler, ne représentent que moins de 10% du SAU. Une revendication longtemps exprimée et soulevée par les fellahs. De ce fait, les agriculteurs seront aussi obligés d'investir dans les moyens et dispositifs d'irrigation les plus économiques en eau. Parler de l'investissement dans le secteur agricole reste tributaire de la régularisation du foncier agricole.
Des activités agricoles dominées par la production animale, à travers l'élevage ovin et caprin, en particulier. Faudra-t-il également penser à relancer les projets des retenues collinaires réalisées et qui pour des raisons inexpliquées sont restées inexploitées. La wilaya de Tébessa demeure une région déficitaire en ressources hydriques et pour l'AEP et pour les autres activités agricoles ou industrielles. La mise en service de la station d'épuration d'Aïn Chabrou pourra à l'avenir économiser des quantités d'eau potable.
A signaler que 85 puits sont actuellement exploités dans la production de l'eau potable.
Soit plus des trois quarts des quantités produites. Les ressources en eau de surface sont limitées, en attendant l'entrée en exploitation du barrage d'Ouldja Mellague et l'actualisation de l'autre projet d'un barrage à Aïn Bebouche.