Demain ouverture des Jeux Paralympiques

Du 28 août au 8 septembre 2024, Paris accueillera pour la première fois les Jeux Paralympiques : 4 400 athlètes, en lice dans 549 épreuves. Sites de compétition, sports paralympiques, accessibilité, par athlètes? L'équipe paralympique des réfugiés vise le podium de cette manifestation sportive qui débute dans moins de 24h. L'objectif pour ces athlètes est d'envoyer un message d'espoir au monde entier. Selon le journal électronique «Africanews», huit athlètes paralympiques et un guide de course qui ont fui les conflits et les persécutions dans leur pays espèrent remporter des médailles dans six sports : para-athlétisme, para-powerlifting, para-tennis de table, para-taekwondo, para-triathlon et escrime en fauteuil roulant. Parmi eux, Ibrahim Al Hussein, un athlète syrien qui participera au para-triathlon. Al Hussein a perdu son pied droit et une partie de son pied gauche en 2012 pendant la guerre civile qui a ravagé son pays. «C'est un message d'espoir pour le monde entier et un message d'espoir pour tout le monde dans le monde, pour tous ceux qui sont malheureux, pour tous ceux qui n'ont pas l'esprit de persévérance», a déclaré M. Al Hussein à l'Associated Press depuis le camp d'entraînement de l'équipe à Reims. Comme beaucoup de membres de son équipe, il veut prouver que tout est possible, malgré les difficultés liées au fait d'être à la fois handicapé et déraciné. Vivant depuis des années dans des camps de réfugiés surpeuplés, avec peu ou pas d'accès aux centres d'entraînement, Al Hussein et d'autres ont surmonté de nombreux obstacles pour participer à des compétitions sportives de haut niveau. Guillaume Junior Atangana pensait que ses rêves, de devenir un athlète professionnel jouant au football avaient été anéantis lorsqu'il a perdu la vue. Mais au lieu de mettre un terme à sa carrière sportive, il a découvert que courir avec l'aide d'un guide pouvait lui permettre d'aller encore plus loin. «J'ai pu réaliser de grandes performances que certaines personnes valides ne peuvent pas réaliser», a-t-il déclaré à AP. Après avoir terminé quatrième aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2020, Atangana espère cette fois-ci décrocher une médaille. L'équipe paralympique des réfugiés sera la première délégation à défiler lors de la cérémonie d'ouverture qui aura lieu demain 28 août sur les Champs-Élysées. Des Jeux, mais aussi, des faits et des histoires qui choquent. Demain, et durant toute la durée des jeux, chacun tentera d'oublier ce dont il souffre, et penser uniquement à ces jeux, transformer ces ambitions en réalité. Tout est donc possible, rien ne devient impossible lorsque les médailles ornent les athlètes. Pendant ce temps, des machines de guerre continuent de produire des handicapés, à condamner des jeunes hommes et femmes, qui espèrent pouvoir un jour faire partie des athlètes, des stars, de ceux qui illuminent les compétitions mondiales.vMais le sionisme, ne s'arrête pas, n'a pas le coeur à s'arrêter, il en mourra autrement, comme ces médias occidentaux qui s'amusent eux aussi, au même rythme que ceux des sionistes. Les jeux existent et accueilleront demain, dans quatre ans, dans huit ans des hommes, des femmes, des générations que le sport réunira ceux qui réussiront à fuir cette machine, demains ils seront applaudis par ceux qui les soutiennent et veulent encore les voir courir, sauter, et pratiquer tous les sports programmes. Un constat partagé par Ibrahim Al Hussein : « J'ai l'impression que nous sommes bien plus qu'une équipe, nous sommes une famille. C'est incroyable de voir à quel point nous avons des choses en commun, en raison des parcours difficiles que nous avons tous traversés. C'est comme si, de par nos luttes communes, nous nous connaissions depuis toujours, explique-t-il. Nous sommes tous fiers d'être membres de l'équipe paralympique et de représenter, pas seulement nous, mais aussi les 120 millions de personnes déplacées dans le monde entier et les plus d'un milliard de personnes possédant un handicap».
H. Hichem