Demain la paix '

La guerre en Ukraine boucle sa première année ce 24 février, et toujours rien pour faire régner la paix. Les dirigeants occidentaux qui se sont rencontrés à Munich (Allemagne), du 17 au 19 février, pour discuter de la sécurité internationale, ont axé leurs interventions et débats sur la guerre en Ukraine.Non pas pour tenter d'y mettre fin, mais pour « renouveler leur engagement à soutenir Kiev aussi longtemps qu'il le faudra pour repousser l'agression russe, à la fois financièrement et militairement ». Cette conférence de sécurité a été l'occasion pour appuyer l'envoi de plus d'armements et de munitions en Ukraine, et plus de sanctions contre la Russie. Et chercher à convaincre les autres puissances étrangères de prendre leurs distances avec la Russie.
Le souci majeur des Occidentaux est de faire en sorte que la Russie ne gagne pas cette guerre contre l'Ukraine.
Le président français, Emmanuel Macron, ne s'en cache pas, il souhaite évoquer avec les autres dirigeants occidentaux, lors de cette conférence de sécurité, les «moyens d'assurer la défaite de la Russie» et les«mécanismes» qui permettront à l'avenir de «garantir la sécurité» en Europe, selon un communiqué de l'Elysée.
Une logique qui nourrit la guerre, pour la faire gagner par l'Ukraine. Une guerre d'usure se confirme si l'on se fie aux déclarations du secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, qui a laissé entendre qu'il faut se préparer pour le long terme, prévenant que le conflit pouvait «durer de très nombreuses années». Est-ce un aveu d'impuissance face à la Russie, qu'on ne peut vaincre d'ici peu ' Donc, la guerre n'a pas livré ses dernières batailles. Ainsi que les sanctions économiques contre Moscou, qu'on compte renforcer dans les prochains jours pour cibler des personnes, renforcer les restrictions bancaires et se prolonger jusqu'à toucher des pays tiers permettant à la Russie de contourner les sanctions. En d'autres termes, toutes les décisions conduisent vers le pourrissement de ce conflit en Ukraine.
Dans d'autres contrées, en Afrique notamment, et en Palestine, la situation n'est pas des plus rassurantes, mais ce sont d'autres histoires qui n'intéressent pas les Occidentaux. Mais, il y a des initiatives qui tendent à ramener la paix dans cette partie du monde.
L'une émane de l'ONU, qui veut adopter une résolution appelant à la fin du conflit en Ukraine. Contrairement aux deux précédentes résolutions, cette troisième ne condamne pas la Russie, elle appelle à la fin du conflit, tout court. Une autre manière de faire adhérer à la résolution le plus grand nombre de pays ' La seconde vient de Chine, qui a également annoncé, samedi dernier, qu'elle présenterait cette semaine une proposition (devant l'ONU ') pour parvenir à une solution politique à la crise ukrainienne, sans dévoiler aucun détail.
Ceux qui souhaitent le retour à la paix en Ukraine attendent de la Chine qu'elle use de son influence auprès de la Russie pour mettre fin à la guerre. Alors que d'autres ne voient pas les choses sous le même angle, préférant mettre la pression sur la Chine pour l'éloigner de Moscou, voire ouvrir un autre front de tension avec ce pays. Peut-on rêver de paix demain '