A l'évidence, et quand bien même le bras de fer est aujourd'hui arrivé à un stade critique, ni la mise en demeure de l'agence foncière locale, fixant au 15 mars dernier la délocalisation du site de la ferraille, ni l'arrêté du wali par lequel il vient de geler les activités commerciales sur ledit site, assorti d'un recours possible à la force publique pour faire place nette, ne semblent avoir réussi à faire bouger les lignes. Il est vrai que l'équation n'est pas simple. Les représentants des ferrailleurs, pour leur part, contactés hier, affirment camper sur leurs positions, soulignant notamment «qu'ils ne quitteraient pas volontairement et de leur propre gré les lieux». Rappelant qu'ils sont sur ce site depuis trois ou quatre générations, les ferrailleurs n'ont pas changé, tout aussi, leur point de vue sur l'offre des autorités de les installer à «Douames» dans la localité de Aïn Abid qu'ils considèrent, disent-ils, comme une véritable «mise à mort commerciale» de leur activité. Pour autant, ils ont réitéré, hier, que dans tous les cas de figure, ils ne feraient pas obstruction à une éventuelle évacuation forcée. Sur ce registre et pour rappel, l'arrêté en question du wali dispose «noir sur blanc» que dans le cas où les concernés n'obtempèrent pas aux conditions édictées en cinq points du processus de délocalisation du site de la ferraille, «la force publique tous corps confondus sera mandée pour rendre effective l'exécution de la décision définitive des autorités». Pour l'heure et en l'absence de faits nouveaux, le statu quo qui prévaut n'augure pas, assurément, d'une sortie de crise imminente.
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Posté Le : 30/03/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : K B
Source : www.lequotidien-oran.com