Délocalisation de la gare routière des Castors

Douar Cheklaoua à El Barki comme option La situation actuelle des gares routières d’Oran ne peut plus continuer avec le même rythme de gestion anarchique qui règne au niveau des quartiers d’El Hamri, Les Castors et Yaghmorassen. La station de taxi, si-tuée à proximité du stade Zabana, ferait-elle aussi partie des sites où règne la désorganisation, créant pour les usagers, les transporteurs ainsi que pour le site lui-même, une situation confuse. C’est d’ailleurs dans ce sens, qu’une première correspondance fut adressée par le Wali d’Oran aux responsables concernés, pour la création d’une commission technique, afin d’établir un constat réel des lieux, et avancer des propositions concrètes qui permettront de rétablir la situation dans les plus brefs délais, pour les trois gares routières concernées ainsi que certaines stations de taxis en proie à des litiges à répétition. La commission mixte constituée par des représentants de la direction du transport, des membres de la voirie et de la circulation de l’APC d’Oran ainsi que le chargé des affaires juridiques de la commune CAJ, a effectivement effectué des sorties sur site en vue de la préparation du rapport détaillé demandé. Les conclusions devaient être remises lors de la dernière réunion qui s’est tenue le 26 septembre 2007 au siège de la wilaya. Actuellement, et de source proche du dossier, une proposition est entre les mains du wali, concernant la gare routière des Castors et après approbation, lors de la réunion de l’exécutif communal, du plan d’occupation du sol et dans le but d’accueillir non pas un espace vert comme annoncé, mais plutôt un important centre d’affaires, qui permettra de redonner une meilleure image du quartier des Castors, très connu d’ailleurs. Reste tout de même le problème de la délocalisation de la dite gare et le choix du site qui pose actuellement un sérieux dilemme. La proposition, actuellement avancée, pencherait du côté du Douar Cheklaoua à El Barki. Ceci pour répondre à la condition posée d’emménager la gare routière en dehors de la ville, mais l’endroit serait-il vraiment approprié, sachant qu’au niveau des Castors le problème de l’insécurité se posait déjà, alors qu’en sera-t-il pour Douar Cheklaoua, surtout pour un étranger qui vient d’une ville de l’intérieur avec biens et bagages et tous les risques qui peuvent en découler. Le dossier aurait donc besoin d’une étude plus approfondie et permettrait à Oran, avec des choix fixes et bien réfléchis, de régler une bonne fois pour toutes, tous les problèmes et litiges qui ont entouré les sites des gares routières d’Oran