Algérie

Délinquance à Blida : les agresseurs de l'étudiante en architecture arrêtés Blida : les autres articles



Ils sont accusés de constitution d'association de malfaiteurs, agression violente et vol d'un micro
portable appartenant à l'étudiante.
Quatre jeunes délinquants, qui ont agressé une jeune étudiante à l'université de Blida, viennent d'être arrêtés par les éléments de la Gendarmerie nationale. Trois d'entre eux sont sous mandat de dépôt et le quatrième est sous contrôle judiciaire. Tous repris de justice, ils sont accusés de constitution d'association de malfaiteurs, agression violente et vol d'un micro portable appartenant à l'étudiante. L'affaire remonte au 7 janvier dernier, lorsque la victime, une étudiante en architecture résidant à la cité universitaire Zoubida Hamadouche, a été tabassée et violemment agressée devant la cité où elle réside.
Certains parlent même d'une tentative de kidnapping. Les malfrats roulaient à bord d'une Clio Campus, probablement louée dans une agence de location de véhicules, comme cela a toujours été le cas quand il s'agit d'un kidnapping, d'un vol à l'arraché ou d'une agression physique doublée d'un vol. Des témoins passifs affirment que l'étudiante a été traînée sur plusieurs dizaines de mètres sur le pavé goudronné, avant qu'elle ne se fasse arracher son micro portable de force et que les scélérats prennent la fuite voyant qu'ils étaient tout près de l'entrée de l'université de Blida où plusieurs agents de sécurité prennent d'habitude poste.
«Le forfait a été perpétré à une centaine de mètres de nos postes de surveillance, nous n'avons même pas entendu les cris de la victime, sinon on serait sans aucun doute intervenus soit pour arrêter les agresseurs ou au moins les identifier. Notre université s'étend sur des centaines d'hectares, il faut multiplier les postes de contrôle et d'observation, surtout en face des passages fréquentés par les étudiants», nous dira un agent de sécurité.
Sur les lieux, la méfiance se lit sur les visages des étudiantes, d'autant que les pourtours de l'université de Blida comme ceux de l'Ecole supérieure de l'hydraulique ont connu l'année dernière et au début de cette année plusieurs actes d'agression sur des étudiantes. Des ressortissantes de nationalité africaine en ont même fait les frais. Les hantises s'amplifient, sachant que plus personne n'ose intervenir, quand bien même les agressions sur des femmes sans défense ont lieu en plein jour et dans des endroits de surcroît très fréquentés.


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