Algérie

Délégation sioniste au sommet de l'UA: Enquête pour situer les responsabilités



En protestant contre l'expulsion de la délégation israélienne de la salle de conférence où se tenait, samedi dernier, le 36e sommet de l'Union africaine, à Addis Abeba, et en arguant, surtout, qu'elle disposait du statut d'observateur et de badges d'accès, l'entité sioniste doit pertinemment savoir que l'UA va chercher à lever le voile sur les personnes qui ont « autorisé » ce noyautage.Dans ce sillage, le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Mahamat Moussa Faki, qui est « la seule personne habilitée à inviter les participants » au sommet, comme il l'a indiqué, a soutenu que «nous n'avons invité aucun officiel (de l'entité sioniste) et naturellement nous ferons des investigations pour situer les responsabilités» sur cet incident. Le président de la commission de l'UA a affirmé que «nous avons constaté qu'il y a eu une personnalité qui est entrée dans la salle (de la Conférence) avec un badge et naturellement nous lui avons demandé de quitter le lieu».
Ainsi, les résultats de l'enquête en cours sur cette infiltration d'une délégation de l'entité sioniste au 36e sommet de l'organisation, tenu samedi et dimanche à Addis Abeba, devrait livrer des éclaircissements sur les complicités (s'il y a complicité) derrière cette fausse invitation exhibée par la délégation israélienne, et mettre à nu cette agitation désespérée de l'entité sioniste pour obtenir un statut d'observateur auprès de l'UA.
«Nous sommes en train de faire les investigations nécessaires parce que c'est une personnalité qui ne réside pas ici (Ethiopie)», a-t-il déclaré lors des travaux du sommet de l'UA qui ont pris fin dimanche soir dans la capitale éthiopienne.
De son côté, la porte-parole du président de la commission de l'UA, Ebba Kalondo, avait déjà précisé, dimanche dernier, dans un tweet, que l'UA «n'a ni autorisé ni invité l'individu en question, qui a été dûment expulsé, à assister à l'ouverture de notre sommet».
M. Mahamat Moussa Faki a rappelé dans ce contexte que la question du statut de l'entité sioniste au sein de l'UA «est suspendue à la décision souveraine du comité de chefs d'Etat qui a été mise en place par la Conférence de chefs d'Etat» l'année dernière, dont fait parie l'Algérie. A rappeler également que c'est le président de la Commission de l'UA qui avait pris une décision unilatérale en juillet 2021 concernant l'octroi à l'entité sioniste du statut d'observateur au sein de l'UA, avant que cette décision ne soit rejetée par une forte opposition au sein de l'organisation continentale, notamment par des pays qui soutiennent le droit constant du peuple palestinien à la liberté et à l'indépendance.


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