Algérie

Délégation communale de Ali Mendjeli



Délégation communale de Ali Mendjeli
Les travailleurs de la délégation communale de la nouvelle ville Ali Mendjeli ont exprimé leur colère, dans l'après-midi d'avant-hier, contre « le mauvais traitement » dont ils sont victimes de la part de certains énergumènes et ce, depuis la délocalisation temporaire du personnel vers des locaux, situés dans une zone jugée hostile. Depuis le transfert du siège de la délégation, à cause de travaux de rénovation, entamés à la cité administrative, les choses ont dégénéré pour les travailleurs, car « il ne se passe pas un seul jour sans que les employés ne soient insultés, maltraités et menacés par des malfrats sans scrupules, et qui n'ont rien d'autre à faire qu'à tourner en rond autour des locaux de la délégation communale », nous dira un élu local. Des lieux devenus, subitement, très attirants pour ces malfaiteurs, dans la mesure où la forte affluence de la population leur offrait d'énormes facilités pour verser dans leur viles activités, les agressions et les vols, en l'occurrence, nous a-t-on, encore, indiqué.Et l'incident, survenu dans l'après-midi d'avant-hier, a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. On apprendra, dans ce sillage, qu'un jeune désoeuvré n'a pas hésité à mettre le feu dans les poubelles se trouvant dans l'enceinte de la délégation communale, et comme elles étaient remplies de paperasses et autres déchets en papiers, générés par l'activité administrative, les flammes se sont vite propagées, donnant lieu à un foyer qui dégage une dense fumée, laissant croire à beaucoup de monde que c'est toute la délégation communale qui a été incendiée. A ce moment, l'agent de sécurité s'accroche avec le pyromane, et ils en viennent tout de suite aux mains. Outrés par cette situation déplorable, les travailleurs ont observé, à la suite de cet incident, un arrêt de travail pour protester contre les conditions de travail insupportables. « Nous revendiquons plus de sécurité », déclarent, avec indignation, des employés. Les femmes qui subissent les pires contraintes et pression de la part des malfaiteurs qui sévissent dans le coin, arrivent à leurs postes la peur au ventre, toujours accompagnées de leurs proches, pour la plupart d'entre-elles. « On ignore quelle surprise nous attend à notre arrivée, et à quels dérangements on doit, encore, faire face », nous déclare un groupe de jeunes filles, en activité dans le service de l'état civil. La situation est infernale, d'une part la pression exercée par l'exiguïté des lieux constitue, à elle seule, une grave détérioration des conditions de travail, mais qu'on peut, généralement, supporter ou affronter chaque jour, en attendant de retrouver, dès la fin du mois en cours, nos quartiers à la cité administrative, mais cet autre aspect, lié à notre sécurité, sur les lieux de travail, demeure la plus grande hantise des travailleurs », nous-a-t-on expliqué. Nous apprendrons, dans ce contexte, qu'une demande dont l'objet porte sur le renforcement de la sécurité à la délégation communale a été introduite auprès des services compétents, et l'on s'attends à ce que des policiers soient, incessamment, détachés sur les lieux.




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