Déjà 5 milliards de perte sèche pour l'USMA

Les débuts du nouveau propriétaire de l'USM Alger ont été, pour le moins que l'on puisse dire, difficiles à tout point de vue.Même si le club a connu un remue-ménage au niveau de son effectif avec l'arrivée de quelques valeurs sûres, sans parler du recrutement d'un staff étranger, il n'en demeure pas moins que le club a enregistré une perte sèche concernant les contentieux avec des joueurs devant les instances internationales.
5 milliards de perdu durant cette année 2020, rien que pour des affaires devant le Tribunal arbitral du sport et la Fédération internationale de football (FIFA). Pas plus tard qu'avant-hier, l'USMA a été sommée de payer la somme de 1,9 milliard de centimes en guise de dédommagement à son ancien joueur Mohamed Yekhlef.
Le TAS de Lausanne a donné gain de cause au joueur en question dans
son conflit avec la formation de Soustara. Cette affaire remonte à sept ans, lorsque le groupe ETRHB était l'actionnaire majoritaire de la société sportive. À l'époque, Mohamed Yekhlef avait été grièvement blessé et la direction avait décidé de résilier unilatéralement son contrat.
Le joueur a décidé par la suite de porter cette affaire au tribunal social, puis au CNRL, avant d'atterrir au TAS d'Alger. L'USMA avait toujours obtenu gain de cause. Il ne restait au joueur qu'à saisir le TAS de Lausanne pour faire valoir ses droits. L'USM Alger dispose désormais d'un mois pour payer Yekhlef. L'affaire Yekhlef intervient quelques mois après celle de l'attaquant congolais Prince Ibara.
L'on se rappelle que la commission du statut du joueur de la FIFA, saisie par Ibara pour non-paiement d'arriérés de salaire, avait condamné l'USMA à payer la somme de 200 000 euros. Cette décision était assortie d'une date butoir fixée au 6 juillet 2020. Or, le club algérois n'avait pas payé à cette date limite cette somme et encore moins introduit un recours au TAS de Lausanne.
S'ensuivra une interdiction de recrutement prononcée contre le club algérien qui a dû s'acquitter de cette somme pour lever cette interdiction. En tout et pour tout : l'USMA a perdu 5 milliards de centimes pour des contentieux avec des joueurs devant les juridictions internationales.

Nazim T.