Algérie

Dégringolade dans les classements internationaux Economie : les autres articles



Dégringolade dans les classements internationaux                                    Economie : les autres articles
Révélateurs de la position d'un pays par rapport au reste du monde, les rapports élaborés par les institutions et organismes internationaux pour mesurer le climat des affaires, la compétitivité ou les progrès en matière de lutte contre la corruption ont été peu reluisants concernant l'Algérie.
Un climat des affaires exécrable
Ainsi, en matière de compétitivité économique et de facilité de faire des affaires, l'année 2012 n'aura pas été favorable l'économie algérienne. Dans le rapport Doing Business de la Banque Mondiale, l'Algérie a encore perdu des places, passant de la 148e en 2011 à la 152e cette année. Le pays arrive parmi les derniers sur tous les indicateurs pris en compte par l'institution internationale pour mesurer le climat des affaires. Il en est ainsi de la facilité de lancement d'une entreprise (156e), l'accès au crédit (129e), l'obtention d'un permis de construire (138e), les procédures liées au commerce extérieur (129e) ou encore la protection des investisseurs (82e).
Compétitivité : tout reste à faire
Par ailleurs, la version 2012-2013 du rapport du Forum économique mondial sur la compétitivité a quasiment mis en avant les mêmes lacunes de l'économie algérienne qui s'est placée 110e sur 144 nations, reculant ainsi de trois rangs par rapport au classement précédent. L'Algérie pèche surtout en matière de formation, de capacités technologiques et d'innovation, selon le rapport. Ce dernier pointe du doigt les dysfonctionnements et le faible développement des marchés des biens et services, marché du travail et financiers, ainsi qu'une insuffisance en matière de gouvernance institutionnelle.
Généralisation de la corruption et impunité
Dans la lutte contre la corruption, l'Algérie ne fait guère mieux. Le rapport 2012 de Transparency International la situe à la 105e place sur 176 pays (10e dans le groupe des pays arabes et 21e en Afrique). Le document notant notamment que «non seulement l'absence de volonté politique du gouvernement à lutter contre la corruption est la règle mais, plus grave encore, des ministres en exercice ' cités et/ou impliqués dans des affaires de corruption ' continuent de bénéficier d'une totale impunité et de l'inertie de la justice». La situation de l'Algérie est significative «de la généralisation de la corruption qui menace gravement la stabilité et la sécurité du pays», avait ajouté le rapport.
à la traîne dans l'innovation
Au chapitre de l'innovation, le rapport Global innovation index 2012 (réalisé par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle et l'institut européen d'administration des affaires place l'Algérie à la peu glorieuse 124e place sur un total de 141 pays. La régulation économique, la recherche et développement, l'efficacité des services publics, la valorisation du savoir ou encore l'accès aux technologies de l'information et de la communication sont les principaux points faibles mis en avant par le rapport.
Il ne fait pas bon vivre à Alger
Selon l'enquête internationale Mercer 2012 sur la qualité de la vie, Alger, la capitale, n'est pas une ville où il fait bon vivre. Elle perd même une place par rapport à l'année 2011 et se retrouve épinglée en queue de classement à la 179e place sur 221 villes à travers le monde. Selon l'étude Mercer, Alger dépasse de peu La Havane classée 184e, Téhéran (188e) et Tripoli (196e). En revanche, elle est derrière Beyrouth (171e), le Caire (141e), Casablanca (122e), Rabat (114e) et Tunis (109e).


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