Dégradation du réseau de voiries de la ville d’Oran

Un autre budget pour la réfection et le revêtement Les services compétents de la commune d’Oran viennent de lancer la réactualisation du recensement des voies urbaines vétustes, conformément aux instructions du wali d’Oran qui annonce que cette opération sera inscrite au programme sectoriel et bénéficiera d’une importante enveloppe financière dont le montant n’a pas été révélé. Le réseau de la voirie urbaine de la wilaya d’Oran est de 500 kilomètres dont une grande partie est dans un état de dégradation avancée, notamment dans le centre de la ville et plus précisément aux quartiers des Aurès et Sidi El Houari.La réhabilitation de la voirie urbaine a déjà bénéficié d’une somme estimée à 14 milliards de centimes attribuée par la wilaya à la commune, au profit des travaux engagés dans quatre secteurs urbains, à savoir El Othmania, Sidi El Bachir, Bouâmama et Sidi El Houari. A propos du secteur de Sidi El Houari, les travaux n’ont pas été engagés, étant donné que l’avis d’appel d’offre lancé par la commune pour la réalisation des travaux n’a suscité l’intérêt d’aucune entreprise. Chaque secteur a bénéficié d’une enveloppe avoisinant les quatre milliards de centimes destinés aux nécessités primordiales. Au niveau de certains secteurs, les travaux sont en phase de réception et les citoyens qui y habitent se plaignent déjà de l’imperfection du travail qui a été réalisé. Les superficies entourant les avaloirs semblent avoir été superficiellement revêtues. L’exemple édifiant est celui de la voie principale du Boulevard Adda Benaouda qui a consommé des sommes colossales pour des travaux qui ont été mal exécutés et dont le résultat est loin d’être satisfaisant. Dans ce contexte, un responsable de la division de la voirie de la commune d’Oran révèle que les entreprises ayant assuré les travaux de réhabilitation seront appelées à refaire le revêtement des parties entourant les avaloirs, à travers l’ensemble de la voirie du réseau. Récemment, une commission de wilaya a été installée pour suivre de très près les travaux de creusement entrepris par les entreprises publiques et privées. Une démarche qui vise à préparer la deuxième tranche des travaux. D’ailleurs, l’on croit savoir que les tracés contenus dans le trajet du tramway d’Oran ont été délimités afin qu’ils ne soient pas touchés par les travaux de revêtement, jusqu’à la réception finale du projet. Une mesure préventive pour éviter que le travail soit refait. Sifi F. / S.A.