Algérie - AADL-CNEP

Dégradation du cadre de vie à la cité 1.377 AADL



Dégradation du cadre de vie à la cité 1.377 AADL
Les habitants de la cité 1.377 logements AADL pépinière de l'USTO sont revenus, hier, à la charge pour dénoncer encore une fois la détérioration de leur cadre de vie. Les colocataires dénoncent le problème lié à la gestion de l'eau et les perturbations constatées, lesquelles ont fini par exaspérer les habitants. Ceux-ci sont souvent restés plusieurs jours sans eau, une mauvaise gestion qu'ils imputent au manque d'information devant régir ce volet. Les services de la SEOR doivent au moins nous aviser de ces coupures pour que les habitants prennent leurs dispositions, s'insurge un habitant. Au problème d'eau viennent se greffer d'autres contraintes qui ternissent désormais l'image de ces nouvelles cités. C'est le cas de l'obscurité au niveau des cages d'escaliers, les pannes fréquentes survenues dans les ascenseurs puisque certains ne fonctionnent plus depuis deux ans, l'absence d'hygiène au niveau des blocs, l'état déplorable de l'étanchéité à cause de la défaillance des citernes installées, les odeurs nauséabondes qui se dégagent des vide-ordures et l'infiltration d'eau dans les appartements. Une situation devenue pénalisante pour de nombreux occupants des lieux et qui a contraint certains à fuir les chambres où des effondrements sont survenus pour s'entasser dans une pièce par crainte d'être blessés. Tout en explicitant la liste des points noirs qui enveniment leur quotidien, le collectif affirme avoir tout tenté pour dénoncer ces désagréments aux responsables mais en vain. Les habitants s'interrogent sur la contrepartie des charges mensuelles de 2.600 DA qu'ils payent et sur les pénalités qu'ils risquent dans le cas où le délai est dépassé. Ce sont 380 millions de centimes que nous versons mensuellement à l'AADL en plus du loyer pour prendre en charge nos doléances. En énumérant ces contraintes, les occupants ont également évoqué le problème d'éclairage public et celui de la prolifération des rats et des insectes. « Nous avons adressé plusieurs correspondances aux services de l'APC de Bir El Djir et des engagements nous ont été donnés mais hélas rien n'a été fait pour remédier à la situation », affirme-t-on. En rappelant ainsi les droits et devoirs auxquels ils sont tenus, les colocataires s'inquiètent quant à la détérioration de la situation et précisent qu'un guide pratique leur a été remis quant à la réglementation qui régit la gestion de ces cités. Les activités diverses sont encadrées par les dispositions légales et précises de l'ordonnance 58-75 du 26 septembre 1975 portant code civil modifié et complété. Les habitants lancent un appel pressant au nouveau responsable de l'AADL et au maire de l'APC de Bir EL Djir pour prendre en charge leurs doléances et d'?uvrer dans le cadre d'une étroite collaboration pour préserver ces nouvelles cités de la dégradation de nouvelles agglomérations pour lesquelles l'Etat a désigné d'importantes assiettes de terrains et dégagé des sommes d'argent conséquentes pour leur réalisation. Contacté à ce sujet, la direction régionale de l'AADL a refusé de nous recevoir sous prétexte que le responsable ne reçoit pas de journalistes.




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