Dégradation du cadre de vie

Le laxisme et l'indifférence semblent faire partie du mode de gouvernance des plus concernés, aussi bien auprès des élus locaux que chez les gens censés changer le décor hideux qu'offrent les ruelles et les trottoirs de ce petit pole urbain. La décadence a atteint un seuil intolérable. L'exemple en est l'inexistence quasi-totale d'espaces verts, ce qui donne à  la ville l'image d'un désert. Le seul coin de «repos» dont dispose cette localité, est fermé pour des raisons d'ordre sécuritaire, nous dit-on. Celui-ci est situé à  équidistance entre les sièges de l'APC et du commissariat. Il est «accaparé pour la détente et le repos» des seuls policiers, fait-on remarquer. Tout le monde constate l'absence flagrante d'endroits ombragés dans ce chef-lieu en raison du manque criard d'arbres à  travers les ruelles de la ville. La seule artère qui en est pourvue est celle menant vers le siège de l'APC. Pourtant, en matière d'associations à  caractère environnemental, la localité n'en manque pas. Pas moins de trois associations, créées durant ces cinq dernières années, existent. L'inexistence d'espaces verts dans les différents quartiers du chef-lieu imprime un dur impact sur le moral des citoyens qui, pour les uns, passent leur temps dans des cafés, alors que d'autres fuient carrément la ville, qu'ils ne rejoignent qu'à la nuit tombée.
À toutes ces insuffisances vient se greffer la dégradation effrénée de l'état des routes et des ruelles de la ville. C'est le cas du tronçon menant vers le lycée, pourtant revêtu il y a moins d'une année pour un montant de près de 5 millions de dinars. Après moult réflexions, les autorités locales sont intervenues récemment pour revêtir les endroits jugés impraticables en attendant l'affectation du budget nécessaire pour faire le reste. Mais leur intervention a été décriée par de nombreux citoyens qui l'assimilent à  du «bricolage» qui ne tardera pas à  revenir à  sa case départ.