La commune en manque de bitume
Les dernières averses n’ont pas été sans conséquences sur les routes de la ville d’Oran qui fait face à un manque en… bitume.
Sur le boulevard de l’ANP, à titre d’exemple, le bitume utilisé il y a quelque temps pour couvrir les nids de poule s’est décollé. Il en fut de même ailleurs au grand désagrément des usagers de la route, entre automobilistes et piétons. En fait, sur certains tronçons routiers de la ville, ce sont des tranchées creusées pour tels ou tels travaux par tel ou tel organisme, qui sont recouvertes ensuite de tuf et de terre puis dénudées à nouveau, devenant ainsi des tranchées béantes et c’est l’automobiliste, bien sûr, qui risque de perdre gros en passant à vive allure. Après ces dernières averses, l’état de la voirie a empiré au niveau des ruelles des quartiers populaires, à l’instar d’El-Hamri ou encore Point du jour et Maraval. Un habitant du quartier Point du Jour affirmera à ce propos «La majorité des rues de notre quartier n’ont pas bénéficié des opérations de réhabilitation lancées par les services de la commune, qu’il s’agisse de ceux de la centrale ou du secteur urbain. La pluie a accentué la dégradation de la chaussée et les nids de poule sont plus grands et plus profonds. On ne sait plus à quelle porte frapper pour qu’on prenne en charge les rues de notre quartier».
Les mêmes doléances sont enregistrées par beaucoup d’autres Oranais habitant les autres quartiers de la ville et qui ne comprennent toujours pas pourquoi les routes semblent être l’éternel problème de la ville alors qu’ils entendent parler de sommes colossales consacrées par la wilaya et par les communes à ce chapitre». Interrogée à ce propos, une source responsable de la division de la voirie et de la circulation de la commune d’Oran a déclaré «Un programme de réhabilitation des routes est inscrit par la commune qui est en cours d’approvisionnement en bitume et les avis d’appels ont déjà été lancés pour cela. Cependant, nous ne pouvons intervenir sur les routes qui sont sur le tracé du tramway, ni sur celles où la SEOR envisage des travaux afin de ne pas retomber dans la même erreur, c’est à dire réfectionner une route pour qu’ensuite l’un des intervenants sur les différents réseaux d’eau, de téléphonie ou de gaz vienne creuser». L’on apprendra que des réunions regroupant la commune avec ces intervenants ont récemment eu lieu afin que ces derniers transmettent aux agents communaux les zones où ils doivent intervenir. Rappelons que l’APC sortante avait établi une convention avec les différents intervenants les obligeant ainsi à prendre en charge la réfection de la voirie après chacune de leurs interventions. Ces conventions semblent être tombées à l’eau comme tant de décisions communales relatives à la gestion de la ville et au bien-être du citoyen.
Hafida B.
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Posté Le : 06/10/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com