Dégradation des écosystèmes et espèces végétales en Algérie

Les spécialistes se concertent à l’université de Sidi Bel-Abbès L’université Djillali Liabes de Sidi Bel-Abbès abrite depuis hier, et pour trois jours, les travaux du premier séminaire national sur les «biodiversités végétales et les espaces naturels». Mise sur pied par la faculté des sciences de l’université hôte, cette importante rencontre scientifique qui enregistre la participation d’un grand nombre de spécialistes, dans ce domaine, relevant de différents laboratoires de recherche et établissements universitaires du territoire national, se fixe pour objectif principal «l’évaluation de la situation actuelle de la biodiversité végétale et des espaces naturels en Algérie et la compréhension des mécanismes de leur dégradation». Pour le Docteur A. Latrèche, chef de département des sciences de l’environnement, «il s’agira en somme de faire un point de la situation de l’ensemble des écosystèmes existants à travers l’exploitation des inventaires, des descriptions qualitatives et des analyses spécifiques réalisés, à ce jour, dans ce domaine d’étude précis, par les spécialistes et chercheurs universitaires nationaux». «Ce séminaire, soulignera à ce propos notre interlocuteur, se veut surtout une contribution de la communauté universitaire nationale qui est appelée également, outre cette nécessaire restitution statistique et documentaire du champ étudié, à «établir les bilans relatifs aux groupes taxinomiques présents dans nos territoires, de valoriser les ressources végétales par des expertises biochimiques, physiologiques et biologiques, d’individualiser et de caractériser les délits et menaces responsables de l’érosion biologique et de la raréfaction et de la disparition de certains organismes vivants (taxons) et de proposer enfin des solutions en matière de conservation de ce matériel biologique très diversifié en Algérie et sujet à de lourds impacts dégradants et des altérations continues...» A. Abbad