,Les organisations humanitaires internationales et les différents gouvernements s'affairaient dimanche pour fournir leur assistance au Népal dévasté par un séisme destructeur, mais leurs efforts étaient entravés par la rupture des communications et d'important dégâts matériels.Alors que le nombre des victimes dépassait les 2 200 morts au Népal et dans les pays voisins, les Etats-Unis, comme de nombreux pays européens et asiatiques, ont dépêché sur place des équipes d'urgence. Ce bilan provisoire du tremblement de terre - le plus meurtrier depuis 80 ans dans ce pays himalayen - pourrait encore s'alourdir. Il est urgent de prêter main forte à ceux qui tentent de dégager des survivants des décombres, à Katmandou, la capitale dévastée, comme dans les régions rurales coupées du monde par des routes impraticables et des réseaux téléphoniques en panne. «Nous savons que de nombreuses régions, à la fois rurales et urbaines, ont subi des glissements de terrain, des routes sont coupées», a dit Mike Bruce, de l'ONG Plan international aid. Les réseaux téléphoniques restaient fragiles. «Les gens dorment dans la rue et font la cuisine dehors dans la plupart des cas. Il s'agit de régions très très pauvres du Népal, des endroits qui souffraient déjà beaucoup», a ajouté Mike Bruce. Les ONG craignent que les stocks de vivres ne fondent rapidement et évoquent les scènes de désastre provoquées par le séisme de magnitude 7,8. «Nous avons vu des scènes terribles de destruction, des hôpitaux qui ont été évacués et des patients soignés dehors à même le sol, des maisons et des immeubles démolis, des routes avec des crevasses béantes», a raconté Eleanor Trinchera, coordinatrice pour Caritas Australia. L'électricité fait défaut et l'eau potable est rare, tout comme le sont les réserves médicales, disent les associations d'aide internationale. D'après Oxfam, les morgues sont en passe d'atteindre les limites de leur capacité. «Les hôpitaux sont bondés, ils n'ont plus de place pour les corps», a expliqué Helen Szoke, responsable pour l'Australie d'Oxfam. Les survivants ont passé la nuit dehors, malgré le froid, de peur d'être écrasés dans les bâtiments ébranlés par la principale secousse et ses répliques. Des centaines de structures, dont des immeubles entiers de bureaux, se sont écroulés. La tour historique de Dharhara, l'une des attractions touristiques majeures de la capitale, s'est écroulée. Des neuf étages de cette tour blanche surmontée d'un minaret de bronze, datant du XIXe siècle, ne restaient que des ruines.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I Agence
Source : www.lnr-dz.com