Déficit en stations de taxis

Les habitants de la vallée des Jardins déplorent le fait qu'il n'existe pas au niveau de leur localité forte de 12 000 âmes une station de taxi desservant leur cité à la ville de Mostaganem distante d'une dizaine de kilomètres alors que la ville se développe et prend de l'extension.Ces habitants utilisent comme moyen de locomotion des petits bus mal entretenus où ils sont entassés comme des sardines et avec des horaires définis tandis que pendant les horaires de pointe, c'est le vrai calvaire, les citoyens doivent jouer des coudes pour pouvoir monter et les conducteurs de bus font du racolage tout au long du trajet.«C'est un vrai calvaire, me disent les travailleurs résidant à la vallée des Jardins quand ils doivent se rendre à leurs lieux de travail à l'heure si bien qu'à midi, ils évitent d'aller chez eux pour se restaurer sinon ils risquent d'être en retard à leurs bureaux en début d'après-midi.»Cette population a tout essayé, elle a saisi la direction des transports et le syndicat autonome des taxis mais les choses trainent toujours. Le tronçon menant vers la vallée des Jardins traverse une autre cité, celle de la cité «Medjahri» forte de4 000 âmes et ses habitants sont obligés de traverser le rond-point dit «le rond-point de tous les dangers» du côté de la nouvelle gare routière pour trouver un transport. Les clandos sont aux aguets à longueur de journée et de la nuit pour proposer aux clients leurs services.Il existe aussi des entreprises de «radio taxis» mais les prix des courses sont exorbitants tout comme ceux des taxis ordinaires, 200 DA la simple course de la vallée des Jardins au centre de Mostaganem et sans que la direction des transports se mêle pour au moins ajuster les prix du transport de quartier en quartier.