Algérie

Déficit en soins



La disponibilité des médicaments dans les pharmacies des trois communes relevant de la wilaya déléguée de Baraki, n'a pas suffit à atténuer le calvaire des malades habitant dans des localités éloignées. Coïncidant avec les effets de l'hiver et le débrayage des médecins, engendrant une perturbation des soins laquelle a entraîné une foule de patients en attente au niveau de l'unique polyclinique de Baraki. Le dispensaire, situé à l'ancien centre-ville, semble inadéquat pour contenir cette demande excessive de soins. Faute d'équipements et d'encadrement médical, le reste des centre de santé à Sidi Moussa et aux Eucalyptus ne peut faire face à l'afflux des malades suites à l'apparition des complications respiratoires dus aux changements du climat. A Lahouaoura, le manque d'ambulances se répercute négativement sur la rapidité d'évacuation de certains cas d'urgence. En outre, l'insuffisance des médecins spécialistes prive les femmes et les enfants de consultations plus approfondies. Un bon nombre de patients des Eucalyptus se retrouvent parfois dans l'obligation d'aller vers le CHU Zemirli. En revanche, plusieurs projets de réalisation de centres de santé et une polyclinique à Sidi Moussa attendent la finalisation de la procédure nécessaire. Aux Eucalyptus, l'APC semble consciente des difficultés rencontrées par la population. Pour contrecarrer le déficit en structures de santé, les responsables ont proposé la création de pas moins de 5 établissements sanitaires différents dans les projets de développement local.


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