Algérie

Déficit en infrastructures pédagogiques



Déficit en infrastructures pédagogiques
La rentrée universitaire 2014-2015 dans la wilaya de Aïn Defla s'annonce difficile au campus de Khemis Miliana, selon des sources proches de cette structure.En effet, le projet des 8000 places pédagogiques, inscrit au titre du plan quinquennal 2010-2014, peine à être lancé, alors que l'on s'attend à une forte pression en raison du taux de réussite au bac de l'ordre de 53,32%, soit plus de 5000 nouveaux bacheliers à caser. Le staff pédagogique et l'administration redoublent d'efforts ces dernières années pour pallier le déficit en infrastructures pédagogiques.Il s'agit notamment de l'affectation du CEM M'hamed Raïs (l'ancienne structure) en phase de réhabilitation pour accueillir près d'un millier d'étudiants, a annoncé récemment le professeur Mohamed Bezzina, recteur de l'université de Khemis Miliana. Autre initiative pour désamorcer la situation, l'annonce de la dispense des cours durant la journée du samedi, jour de week-end, ainsi que l'aménagement d'une 6e séance au lieu de 5, habituellement programmée en semaine.Il faut dire que cette situation donne du fil à retordre pour l'équipe pédagogique concernant notamment l'établissement des emplois du temps, L'autre inconvénient a trait au manque d'encadreurs dans certaines filières comme celle de la langue française, une spécialité qui suscite pourtant un engouement grandissant au sein des nouveaux bacheliers. S'agissant du projet relatif à l'ouverture du département d'anglais, celui-ci risque fort de ne pas démarrer à la rentrée prochaine faute d'enseignants dans cette matière en dépit des avis de recrutement lancés au niveau de ladite université pour la deuxième année consécutive, selon des sources émanant du campus. Un projet qui suscite beaucoup d'espoir et qui est attendu depuis longtemps.Il y a lieu cependant de relever que l'université de Khemis Miliana est devenue, au fil du temps, un véritable centre d'intérêt proposant plus de 100 spécialités, encadrées par un millier d'enseignants dont la moitié est permanisée. Pour autant, son extension s'avère impérative afin de permettre le déroulement des cours dans des conditions décentes à tous points de vue. Dans l'autre palier de l'éducation, c'est l'optimisme qui l'emporte parmi les responsables, lesquels indiquent que toutes les conditions sont réunies pour garantir une rentrée scolaire sans obstacle majeur.Dans ce contexte, on apprend que cinq lycées sont réceptionnés dans les communes de Bourached (type 1000), Djemaâ Ouled Cheikh (800), Rouina, Hoceinia et Djendel, ce qui portera à 44 le nombre de lycées en fonctionnement au niveau de la wilaya de Aïn Defla qui compte 36 communes. Sur le même plan, signalons la réalisation de trois nouveaux groupes scolaires, cinq cantines et cinq demi-pensions.D'autres projets sont en cours de réalisation ou en voie d'être lancés, selon la même source.Le renforcement de ces infrastructures est d'un impact positif, selon Abdallah Meziane, directeur de l'académie, en ce sens que cela permet de réduire la surcharge dans les classes qui fonctionneront dans certains établissements avec un effectif de l'ordre de 32 élèves et plus tard à 25 et moins grâce aux projets inscrits pour le compte du secteur, a-t-il précisé. S'agissant de l'encadrement pédagogique, notons la création de 692 nouveaux postes (400 dans le primaire, 61 dans le secondaire et 231 dans le moyen) dans le cadre du dernier concours organisé pour combler les déficits dans certaines matières. Le volet social n'est pas en reste comme à chaque rentrée scolaire. Aussi les services compétents évoquent l'octroi de 10 000 trousseaux scolaires destinés aux enfants les plus démunis et aux orphelins.




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