Algérie

Déficit à AïnTémouchent et à Ghazaouet Cantines scolaires


Des locaux de fortune, qui font office de cantines scolaires, sont dans un état lamentable.
Un déficit est enregistré en matière de cantines scolaires à AïnTémouchent. Des cantines ayant été fermées dans les années 1980 et leurs locaux transformés en salles de classe, le déficit est important malgré les efforts de construction pour reconstituer le parc qui existait. Actuellement, 30 000 élèves du primaire sur les 40 992 scolarisés en ce palier sont rationnaires des cantines. Au rythme où les réalisations de cantines se font, à terme, le problème sera résolu, sauf là, particulièrement en zone urbaine où les terrains d'assiette sont inexistants.
Ainsi, actuellement, 107 cantines existent pour 190 écoles primaires, ce qui fait que des élèves de 83 établissements se déplacent, au moment du repas, vers l'école voisine où existe une cantine. Mais le gros problème rencontré, c'est le personnel affecté par les communes pour assurer la cuisine et le service. Il s'agit d'un personnel relevant du filet social, plus que sous-payé à raison de' 3 000 DA/mois, et sans qualification aucune. Par ailleurs, les prix des fruits, légumes et viandes ayant augmenté, les 4,60 DA alloués pour la confection d'un repas, dont 1,60 DA accordé par la wilaya pour améliorer le menu, ne suffisent plus pour cuisiner un repas selon le menu type arrêté par le ministère de l'Education. D'aucuns se demandent pourquoi le ministère a fait le choix de nourrir tous les élèves sans distinction alors qu'il n'a pas mis les moyens financiers suffisants. Le manque de cantines scolaires est aussi ressenti à Ghazaouet. Plus de 20% des écoles sont dépourvues de cantines scolaires.
D'autres ne disposent pas d'infrastructures adéquates et utilisent des locaux trop étroits pour la restauration des enfants. A l'image de l'école Mohamed Zaaza de Souahlia où l'on effectue 3 services pour permettre aux 120 élèves de déjeuner. Aussi, ces locaux de fortune, qui font office de cantines scolaires, sont dans un état lamentable. Les conditions d'hygiène requises font amplement défaut. Par ailleurs, le coût du repas fixé à 30 DA ne permet pas d'offrir aux enfants un repas varié et consistant. D'autant plus que les produits alimentaires ont connu des hausses de prix.
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