Défaut d'emballage '

Une affaire d'emballage des produits alimentaires qui fait ressurgir le problème d'emballage de l'information ' Le 20 février dernier, le Directeur de la Régulation des marchés au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Ahmed Mokrani, déclarait au micro de la Chaîne I de la Radio nationale, que « de nouvelles mesures ont été prises à l'effet de limiter les achats excessifs d'huile et de semoule ».Les mesures en question sont liées au conditionnement de la semoule et de l'huile de table, qui seront commercialisées uniquement dans des sacs de 1, 2, 5 et 10 kg pour le premier produit cité, et dans des bidons de 1 et 2 litres au lieu de 5 litres pour le second.
Du coup, l'information répercutée par les médias, en se référant à la déclaration du responsable en question, a eu des effets très contagieux sur les consommateurs, qui ont redoublé d'efforts pour s'arracher les derniers sacs de semoule de 25 kg et les bidons d'huile de 5 litres, avant l'entrée en vigueur des nouvelles mesures qui visent à ne commercialiser ces produits qu'en « quantités limitées », voire un « rationnement » qui ne dit son nom, selon les interprétations des mesures en question par les consommateurs.
Mais, trois jours après ces déclarations, le ministère de tutelle, par la voix du Directeur général du Contrôle et de la Régulation des activités au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Sami Kolli, apporte une clarification sur cette affaire d'emballage de produits alimentaires, affirmant que la production d'huile de table en conditionnement de 5 litres et de semoule en sac de 25 kg ne sera pas suspendue.
Il s'agit seulement de mettre sur le marché une production supplémentaire, qui se fera sous forme de bidons de1 et 2 litres pour l'huile de table et de sacs de 1, 2, 5 et 10 kg pour la semoule, et ce afin de répondre au pic de la demande durant le mois de Ramadhan et limiter les fâcheux réflexes de stockage de ces produits par les consommateurs. Une précision de taille !