Défaut d'allumage

Interrogations ? Le ver est dans le fruit. N'est-il pas trop tard ' Est-il encore possible de sauver la Planète ou du moins de lui porter secours 'Apparemment oui puisque les politiques ont été incapables de réagir au quart de tour pour défaut d'allumage. Ce seront des ONG qui porteront le fer là où ça fait mal, et qui donneront le signal du combat. Greenpeace par exemple. Ses militants seront de toutes les batailles. Ils investiront des centrales nucléaires pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur les dangers potentiels de cette énergie, s'enchaîneront à leurs réacteurs, pour faire pression sur les décideurs, donneront la chasse aux baleiniers et surveilleront de très près le transport des déchets dangereux et leur site d'enfouissement.Cette ingérence courageuse dans les affaires des autres a conduit certains responsables à des maladresses. C'est le cas de Poutine par exemple qui n'a pas hésité à arrêter des militants de ce mythique navire et à les emprisonner pour fait de «piratage». Ce mouvement de lutte pour arrêter le «massacre» de la Planète ne tardera pas à faire des émules. Des hommes et des femmes convaincus de la nécessité de faire quelque chose pour éviter la mort de la Planète se sont alors regroupés en associations, en organisations et même en partis politiques.Ces groupuscules prendront divers noms selon les sensibilités des uns et des autres, selon qu'ils soient à gauche, à droite ou au centre de l'échiquier.Génération écologique, «les Verts» «parti de la pêche, de la chasse et de l'environnement», tous, indépendamment de leurs divergences, n'auront qu'un seul but : faire entendre la voix de la Terre que tout le monde a malmenée. Mieux, ils feront tache d'huile à travers toute l'Europe et pratiquement dans tous les pays du Vieux continent. Beaucoup de ces formations seront appelées au gouvernement comme le parti de Cécile Duflot en France ou le quitteront quand leurs préoccupations ne seront pas prises en considération ou reportées aux calendes grecques. Du reste, le nouveau Premier ministre Manuel Valls a tout tenté pour convaincre les Verts et les écolos de faire partie de son nouveau gouvernement mais sans succès. Bref, le mouvement monte et compte de plus en plus au point que pour être élu à la présidence de la République, François Hollande a été obligé de faire une promesse aux Verts : diminuer le nombre de centrales en France de moitié. Nicolas Hulot que l'on peut considérer comme la figure de proue de ce spectre a été courtisé pendant des semaines par les deux prétendants à la magistrature suprême en 2012 : François Hollande et Nicolas Sarkozy.